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Taxi Téhéran (Taksi Tahran)

Iran. 2015. Film d'essai de Jafar Panahi . S'improvisant chauffeur de taxi, le cinéaste Jafar Panahi fait monter à son bord divers passagers dont l'addition brosse un portrait de l'Iran contemporain. Exercice de cinéma inspiré, à la frontière de la fiction et du documentaire. Enjeux dramatiques parfois artificiels. Plans fixes dynamisés par un montage vif. Habiles clins d'oeil autoréférentiels. (sortie en salle: 16 octobre 2015)

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Taxi Téhéran (Taksi Tahran)

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Iran. 2015. Film d'essai de Jafar Panahi .

S'improvisant chauffeur de taxi, le cinéaste Jafar Panahi fait monter à son bord divers passagers dont l'addition brosse un portrait de l'Iran contemporain. Exercice de cinéma inspiré, à la frontière de la fiction et du documentaire. Enjeux dramatiques parfois artificiels. Plans fixes dynamisés par un montage vif. Habiles clins d'oeil autoréférentiels. (sortie en salle: 16 octobre 2015)

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Installé derrière le volant d'une voiture de taxi, le visage à demi caché, le cinéaste Jafar Panahi fait monter à bord différents passagers qu'il promène à travers la ville de Téhéran. Témoin privilégié, il observe en silence la discussion pouvant naître spontanément entre une institutrice et un voleur. Il est cependant reconnu par un vendeur de DVD clandestins féru de cinéma international et par un étudiant, qui l'impliquent dans leur conversation. Puis, il transporte un homme blessé dans un accident de vélo et sa femme jusqu'à l'hôpital, ainsi que deux vieilles dames acheminant en urgence un poisson rouge dans son bocal. Faisant une halte pour parler avec un vieil ami de sa famille, Panahi embarque finalement deux passagères de choix: sa nièce Hana, bavarde fillette qui doit réaliser un court métrage pour l'école en un mois, et Nasrin, une avocate qui va rendre visite à une gréviste de la faim.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Récipiendaire de l'Ours d'or à Berlin, ce long métrage de fiction, réalisé clandestinement par un cinéaste interdit d'exercer par les autorités iraniennes, franchit librement la frontière du documentaire, les passagers du taxi jouant ici leurs propres rôles. C'est d'ailleurs là la dimension la plus solide de cet exercice de cinéma, dont les aspects fictionnalisés paraissent plus artificiels. Jouant le jeu des instants volés au moyen de différentes caméras cachées dans le taxi, Jafar Panahi (LE BALLON BLANC, LE CERCLE) fait s'enchaîner les saynètes, tantôt amusantes, tantôt graves, l'ensemble brossant assez habilement, et sans insistance didactique, l'état des lieux de l'Iran d'aujourd'hui. Les plans fixes, dynamisés par un montage assez vif, sollicitent chez le spectateur une attention soutenue, permettant aux plus avertis de remarquer nombre d'habiles clins d'oeil à l'oeuvre de Panahi. (Texte rédigé en octobre 2015, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Helen Faradji

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