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Sur la corde raide (Life on the Line)

É.-U. 2015. Thriller de David Hackl avec John Travolta, Kate Bosworth, Devon Sawa. Alors qu'une tempête approche, un monteur de lignes s'affaire avec son équipe à consolider une partie du réseau électrique, tout en veillant sur sa nièce, qu'il a élevée seul. Intrigue mélodramatique et archiprévisible, inspirée de faits réels. Aspects documentaires mal exploités. Musique sirupeuse envahissante. Rythme languissant. J. Travolta fade.

13 ans +
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Sur la corde raide (Life on the Line)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2015. Thriller de David Hackl avec John Travolta, Kate Bosworth, Devon Sawa.

Alors qu'une tempête approche, un monteur de lignes s'affaire avec son équipe à consolider une partie du réseau électrique, tout en veillant sur sa nièce, qu'il a élevée seul. Intrigue mélodramatique et archiprévisible, inspirée de faits réels. Aspects documentaires mal exploités. Musique sirupeuse envahissante. Rythme languissant. J. Travolta fade.

À la mort de son frère et de sa belle-soeur, Beau Ginner a pris en charge l'éducation de leur fille adolescente, Bailey. Une quinzaine d'années plus tard, l'oncle et la nièce vivent toujours ensemble, l'un veillant affectueusement sur l'autre. Monteur de lignes expérimenté, comme jadis son frère Danny, Beau doit avec son équipe consolider une partie du réseau électrique avant l'arrivée du mauvais temps. L'échéancier est court, le travail difficile et les ingénieurs peu au courant de la réalité du terrain. Pour ne rien arranger, une tempête se prépare. Pendant ce temps, Bailey, qui envisage de retourner à l'université, voit revenir dans sa vie son ami d'enfance et ancien amoureux, Duncan. Ce qui déplaît profondément à Beau, qui estime que le jeune homme n'est pas assez fiable pour sa nièce.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inspiré de faits réels, LIFE ON THE LINE se veut un hommage aux monteurs de lignes qui, chaque jour, risquent leur vie pour amener l'électricité dans les foyers américains. Le film se clôt d'ailleurs avec des portraits de travailleurs morts dans l'exercice de leur métier. Malheureusement, au lieu de soigner l'aspect documentaire du récit, les auteurs ont multiplié les sous-intrigues sentimentales. Mélodramatiques au possible, mal développées, noyées dans une musique sirupeuse, celles-ci prennent au final tellement de place que le spectateur en vient à décrocher. Quant au rythme, il se révèle des plus languissants, alors qu'il faut attendre les vingt dernières minutes pour que la tempête frappe. Enfin, John Travolta est très fade en oncle protecteur. Restent quelques beaux plans de nuages menaçants qui roulent dans le ciel et l'apparition d'une Sharon Stone méconnaissable en mère alcoolique.

Texte : Olivier Lefébure

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