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Strange Magic

É.-U. 2015. Film d'animation de Gary Rydstrom . Dans un univers enchanté, la concoction d'un philtre d'amour provoque l'affrontement d'une princesse fée et d'un roi hargneux. Conte de fées mièvre et confus, campé dans un univers inconsistant. Réalisation banale malgré une facture visuelle charmante. Interprétations peu inspirées de chansons populaires. (sortie en salle: 23 janvier 2015)

Général
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Strange Magic (Strange Magic)

Général Général

É.-U. 2015. Film d'animation de Gary Rydstrom .

Dans un univers enchanté, la concoction d'un philtre d'amour provoque l'affrontement d'une princesse fée et d'un roi hargneux. Conte de fées mièvre et confus, campé dans un univers inconsistant. Réalisation banale malgré une facture visuelle charmante. Interprétations peu inspirées de chansons populaires. (sortie en salle: 23 janvier 2015)

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Buena Vista
Follement éprise de Roland, un bellâtre ambitieux, l'héritière de Fairyland, Marianne, rompt ses fiançailles avec ce dernier lorsqu'elle le surprend avec une autre. Convoitant toujours la couronne, Roland convainc l'elfe Sunny, secrètement amoureux de Dawn, la soeur cadette de Marianne, de se risquer jusqu'aux profondeurs d'une forêt ténébreuse afin d'exiger de la fée Sugarplum qu'elle leur concocte un philtre d'amour. Après bien des mésaventures, Sunny remplit sa mission avec succès, mais le roi Bug, furieux que l'amour se répande de nouveau dans l'univers, le poursuit jusqu'au château de Fairyland. Là, il enlève la princesse Dawn et réclame l'élixir comme prix de sa libération. Chacun de son côté, Marianne, Sunny et Roland se lancent aux trousses du roi hargneux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Maintes fois oscarisé pour son travail de designer sonore, Gary Rydstrom signe un premier long métrage dont l'idée centrale, un peu courte, est de proposer une version enfantine et très libre du classique shakespearien "A Midsummer Night's Dream", illustrée par des chansons populaires des six dernières décennies. Malheureusement, le scénario, adapté d'une histoire originale de George Lucas (STAR WARS), demeure prisonnier de la sélection musicale, ce qui donne un récit confus et souvent mièvre, campé dans un univers inconsistant. De fait, beaucoup de séquences servent simplement de prétexte à l'interprétation de ces différents succès, avec des résultats mitigés au plan de l'émotion. Même si sa réalisation et la vivacité de son animation pâtissent en comparaison de FROZEN et de HOW TO TRAIN YOUR DRAGON 2, STRANGE MAGIC possède néanmoins une facture visuelle charmante, qui donne un peu de vie à des créatures autrement mal servies par le scénario et par des acteurs peu inspirés. Prêtant sa voix à un roi aigri possédant des traits de caractère avec le Jareth de LABYRINTH, Alan Cumming échoue à en faire un méchant nuancé auquel on peut paradoxalement s'attacher.

Texte : Jonathan Guilbault

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