É.-U. 2015. Science-fiction de Ridley Scott avec Matt Damon, Jessica Chastain, Chiwetel Ejiofor. L'expérience de survie extrême d'un astronaute botaniste de la NASA, laissé pour mort sur la planète Mars par son équipage forcé d'évacuer. Conte d'anticipation d'une grande envergure technique. Intrigue résolument naïve et rêveuse. Suspense soutenu. Composition solide de M. Damon. (sortie en salle: 2 octobre 2015)
L'expérience de survie extrême d'un astronaute botaniste de la NASA, laissé pour mort sur la planète Mars par son équipage forcé d'évacuer. Conte d'anticipation d'une grande envergure technique. Intrigue résolument naïve et rêveuse. Suspense soutenu. Composition solide de M. Damon. (sortie en salle: 2 octobre 2015)
Après la réussite de PROMETHEUS, qui marquait le retour de Ridley Scott (ALIEN, BLADE RUNNER) à la science-fiction, ce dernier enchaîne avec cette production d'égale envergure, au plan technique, mais à échelle humaine, eu égard à son récit verbomoteur et prosaïque tiré du roman d'Andy Weir. Manuel de survie à la CAST AWAY dans sa première partie, le film entre ensuite dans la zone d'influence de SAVING PRIVATE RYAN. Afin de renforcer l'analogie, le "soldat" à sauver est à nouveau campé par Matt Damon, un acteur qui incarne parfaitement le mélange de résilience et d'innocence recherché. Avec pour résultat un conte d'anticipation résolument naïf sur le triomphe de la volonté, doublé d'un chant de paix entre superpuissances (le programme spatial chinois y est opportunément applaudi). Magistralement porté par la musique de Harry Gregson-Williams (THE CHRONICLES OF NARNIA), THE MARTIAN tient en haleine sans jamais faiblir. Mais un avertissement s'impose: il serait vain d'y rechercher la grâce lyrique de GRAVITY. (Texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
C'était bon, il y avait du suspense, mais ce n'est pas prêt de battre INTERSTELLAR qui est sortis l'an d'avant
J'attribue à ce film la Cote
Michel Valentin - Le Parisien
Pour l'interpréter [le naufragé], Ridley Scott (...) a eu du flair: Matt Damon incarne un formidable Robinson Crusoé sur Mars, impeccable dans le rôle de cet astronaute malin, (...) pivot d'une histoire passionnante et crédible. Du coup, SEUL SUR MARS devient une magistrale leçon de survie et d'optimisme.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Situations décalées, dialogues qui envoient et bande-son disco irrésistible (...) emballent ce suspense aussi tendu qu’original qui ne lésine pas sur les scènes drôles. Cet anti-GRAVITÉ s’amuse de clins d’œil à APOLLO 13 ou à IRON MAN pour le côté bidouille. (...) complètement réussi.
John Hazelton - Screen Daily
Three years after exploring the wonders of space in PROMETHEUS, Scott (...) delivers another striking vision of a distant world. He makes the most of awe-inspiring locations in Jordan’s Wadi Rum (...) to stand in for the surface of Mars and uses 3D to immerse the audience in the desolate landscape.
Phalène de La Valette - Le Point
SEUL SUR MARS se distingue (...) par son humour et son réalisme. (...) Hymne à l'ingéniosité et au bricolage, le film présente la conquête spatiale comme une succession ludique de problèmes à résoudre. (...) Les moyens de survie qu'utilise Matt Damon sont plausibles.
Jérémie Couston - Télérama
Peu importe que SEUL SUR MARS pioche allègrement dans (...) GRAVITY et (...) INTERSTELLAR. (...) Seul compte (...) le «trip» visuel. Et il faut reconnaître qu'en matière de spectacle, rien ne manque: (...) ni les décors grandioses (...), ni la 3D (très réussie), (...) ni l'humour noir.
Peter Debruge - Variety
THE MARTIAN finds [Ridley] Scott and his team innovating once again, this time moving in the direction of the plausible to present the most realistic version possible of a manned mission to Mars (with a few well-chosen stylistic flourishes courtesy of costume designer Janty Yates).
Sandra Benedetti - L'Express
Un mélange réjouissant entre MacGyver et Robinson Crusoé, dans l'espace, inspiré d'un best-seller d'Andy Weir. Les remue-méninges philo-métaphysiques sur la vie, Dieu, la mort et où est passé l'ouvre-boîte, Weir s'en fiche, Ridley Scott aussi, nous pareil. Seul compte le divertissement.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Après (...) le passable PROMETHEUS, Ridley Scott livre (...) un long métrage sympathique, qui se regarde avec plaisir. (...) Matt Damon apporte de la crédibilité et de l’entrain au [film]. Le rendu de Mars est (...) irréprochable, de même que l’ensemble des vaisseaux et autres véhicules spatiaux.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
Although technically science fiction by virtue of its being largely set on a neighboring planet, this smartly made adaptation of Andy Weir’s (...) novel is more realistic in its attention to detail than many films set in the present, giving the story the feel of an adventure that could happen (...) tomorrow.
François Lévesque - Le Devoir
C’est le genre de production hollywoodienne qui ne peut que bien finir, mais (...) Matt Damon compose un héros tellement attachant qu’on ne voudrait pas d’une autre fin. (...) SEUL SUR MARS est à classer parmi les meilleurs crus de Ridley Scott.
Sonia Sarfati - La Presse
Le récit se fait un peu complaisant dans ses premiers moments (...) et certains rebondissements manquent de tension. Toutefois, l'ensemble est (...) impeccable dans ses allers-retours entre la planète rouge, (...) la NASA (...) et l'Ares 3 (avec à son bord les excellentes Jessica Chastain [et] Kate Mara).
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
ni FIRST MAN!
J'attribue à ce film la Cote