É.-U. 2015. Film catastrophe de Brad Peyton avec Dwayne Johnson, Carla Gugino, Alexandra Daddario. Alors que la Californie est secouée par des tremblements de terre, un pilote d'hélicoptère de Los Angeles part avec son ex-épouse secourir leur fille à San Francisco. Scénario crétin, farci de dialogues ridicules. Séquence d'ouverture réussie. Péripéties archiprévisibles. Spectacle de destruction laissant indifférent. Comédiens gaspillés. (sortie en salle: 29 mai 2015)
Alors que la Californie est secouée par des tremblements de terre, un pilote d'hélicoptère de Los Angeles part avec son ex-épouse secourir leur fille à San Francisco. Scénario crétin, farci de dialogues ridicules. Séquence d'ouverture réussie. Péripéties archiprévisibles. Spectacle de destruction laissant indifférent. Comédiens gaspillés. (sortie en salle: 29 mai 2015)
Passée une séquence d'ouverture pleine de suspense et d'humour narquois, illustrant le sauvetage à flanc de ravin d'une jeune conductrice imprudente, SAN ANDREAS s'écrase avec fracas, sous le poids d'un scénario crétin, farci de dialogues ridicules débités avec sérieux par des comédiens gaspillés. Archiprévisibles, les péripéties, les tribulations familiales et le spectacle de destruction laissent indifférents. Il faut dire que les effets numériques ont été vus dans d'autres productions de meilleure tenue, tels THE AVENGERS et le GODZILLA de Gareth Edwards. De plus, le montage est parfois problématique, comme si le réalisateur Brad Peyton (JOURNEY 2 - THE MYSTERIOUS ISLAND) ne maîtrisait pas la conduite d'actions parallèles. Enfin, le cynisme avec lequel le scénariste Carlton Cuse ("Lost", "Bates Motel") dispose de deux personnages antipathiques laisse perplexe. Au point où on se demande si les auteurs n'auraient pas délibérément forcé la note, pour laisser croire à un second degré parodique qui, du reste, sonne aussi faux que le premier.
Texte : Louis-Paul Rioux
Élie Castiel - Séquences
(...) Dwayne Johnson s’accomode plutôt mal de son rôle, (...) tandis que les autres s’enlisent avec difficulté dans les méandres d’une immense ville qui disparaît à une vitesse incroyable.
Justin Lowe - The Hollywood Reporter
(...) director Brad Peyton achieves a persuasive blending of practical shots and superior CG techniques for the most complex sequences. (...) The scale of the spectacle is often disproportionate to the destruction depicted.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
SAN ANDREAS est comparable à un manège de parc d’attractions. On s’amuse, on rigole, on obtient une solide dose d’adrénaline, mais il manque ce petit quelque chose qui fait qu’on a envie de le revoir autant de fois que LE JOUR D'APRÈS.
John Hazelton - Screen Daily
The very earnest human drama fits awkwardly into the action and isn’t helped by some unconvincing performances and weak dialogue. Giamatti is wasted in his thread.
André Lavoie - Le Devoir
La somme de catastrophes que (...) le héros musclé doit affronter frise souvent le ridicule. (...) L’homme doit reconquérir une ex-conjointe, sauver sa fille adorée, (...) et clouer au pilori un rival plus riche (...) et plus mégalomane.
Andrew Barker - Variety
After providing some blissfully stupid B-movie thrills for its first hour, the film suffers from spectacle overkill (...) and a fatal lack of invention in its second.
Chantal Guy - La Presse
(...) il ne faut rien espérer d'autre dans [SAN ANDREAS] qu'une bonne dose d'adrénaline, un excellent popcorn et très peu de subtilité.