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Rédemption (Forsaken)

Can. 2015. Western de Jon Cassar avec Kiefer Sutherland, Donald Sutherland, Demi Moore. De retour dans son village natal, un as de la gâchette affronte des truands qui veulent s'emparer de terres détenues par des fermiers. Hommage respectueux au genre. Intrigue convenue et manichéenne. Réalisation compétente mais froide. Rythme un peu lent. Interprétation satisfaisante de K. Sutherland.

13 ans + (violence)
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Rédemption (Forsaken)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2015. Western de Jon Cassar avec Kiefer Sutherland, Donald Sutherland, Demi Moore.

De retour dans son village natal, un as de la gâchette affronte des truands qui veulent s'emparer de terres détenues par des fermiers. Hommage respectueux au genre. Intrigue convenue et manichéenne. Réalisation compétente mais froide. Rythme un peu lent. Interprétation satisfaisante de K. Sutherland.

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Fatigué de la vie de violence qu'il mène depuis plusieurs années, l'as de la gâchette John Henry Clayton revient dans son village natal. Il y est accueilli très froidement par son père, le révérend William Clayton, qui lui reproche de ne pas avoir été là lors de la mort de sa mère. Le nouvel arrivant a ensuite maille à partir avec Frank, un des hommes de main de James McCurdy, un rancher qui aimerait bien se mesurer à lui. Fidèle à sa promesse de ne plus se battre, John refuse l'affrontement, quitte à passer pour un lâche. Mais quand McCurdy recourt au meurtre pour faire fuir les fermiers et racheter leurs terres, il n'a d'autre choix que de ressortir ses revolvers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'opposition du Bien et du Mal, le cowboy ténébreux en quête de rédemption, les grands espaces et le saloon, lieu de règlements de comptes sanglants, autant d'éléments classiques qui font de FORSAKEN un hommage respectueux mais convenu au western. Simple mais solide, l'intrigue file tranquillement vers un dénouement prévisible. À tout le moins, les auteurs ont eu l'intelligence d'épargner au spectateur l'histoire d'amour attendue entre l'ancien pistolero et la fiancée qui, ne voyant pas revenir son prétendant, en a épousé un autre... La réalisation de Jon Cassar (la série télévisée THE KENNEDYS) est compétente, notamment dans sa façon d'exploiter l'immensité des paysages, mais elle manque de souffle et d'émotion. De même, l'interprétation de Kiefer Sutherland (MELANCHOLIA) est tout juste satisfaisante.

Texte : Olivier Lefébure

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