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Prison 101 (Get Hard)

É.-U. 2015. Comédie de Etan Cohen avec Will Ferrell, Kevin Hart, Alison Brie. Condamné pour fraude, un agent de change engage un jeune commerçant noir pour qu'il l'aide à se préparer aux rigueurs de la vie carcérale, assumant à tort qu'il est un repris de justice. Comédie raciste et homophobe tombant dans tous les travers qu'elle dénonce. Réalisation alliant le mauvais goût à l'incompétence. Interprétation enjouée mais désespérée. (sortie en salle: 27 mars 2015)

13 ans + (langage vulgaire)
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Prison 101 (Get Hard)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2015. Comédie de Etan Cohen avec Will Ferrell, Kevin Hart, Alison Brie.

Condamné pour fraude, un agent de change engage un jeune commerçant noir pour qu'il l'aide à se préparer aux rigueurs de la vie carcérale, assumant à tort qu'il est un repris de justice. Comédie raciste et homophobe tombant dans tous les travers qu'elle dénonce. Réalisation alliant le mauvais goût à l'incompétence. Interprétation enjouée mais désespérée. (sortie en salle: 27 mars 2015)

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Reconnu coupable de fraude et de détournement de fonds, James King, un riche et arrogant agent de change blanc, a trente jours pour mettre ses affaires en ordre avant d'affronter dix années de réclusion à la prison de San Quentin. Terrifié à l'idée de ne pas être assez dur pour supporter les rigueurs de la vie carcérale, James engage Darnell, le patron afro-américain d'un lave-auto voisin, assumant bêtement qu'en raison de sa race, il sait tout ce qu'il y a à savoir du monde criminel. Bien que Darnell soit un citoyen exemplaire et un père modèle, il accepte les trente mille dollars que lui offre King et organise un "programme d'endurcissement". Mais lorsque ses efforts s'avèrent insuffisants, le jeune commerçant se met en tête d'essayer de prouver tardivement l'innocence du financier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Première réalisation du scénariste Etan Cohen (TROPIC THUNDER, MEN IN BLACK 3) - à ne pas confondre avec son célèbre homonyme Ethan Coen -, cette comédie prétendant dénoncer les stéréotypes raciaux et sexuels est en fait une des farces les plus racistes et homophobes jamais réalisées. Si la prémisse laisse brièvement espérer un nouveau TRADING PLACES, la bêtise du scénario et la vulgarité de la mise en scène (qui mise sur l'exposition fréquente des fesses de Will Ferrell) ont tôt fait de ramener l'ensemble au niveau des plus grasses comédies américaines pour ados. La scène où Darnell entraîne James, dégoûté, dans les toilettes d'un club gay pour l'initier de force à la fellation est déjà assurée de se retrouver dans de nombreuses anthologies du cinéma homophobe. Ajoutez une direction photo d'une rare laideur, et un humour dont l'esprit malsain noie rapidement les maigres rires suscités par les deux vedettes, et vous avez ce qui est d'ores et déjà une des pires comédies des années 2000.

Texte : Georges Privet

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