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Prank!

Can. 2015. Comédie dramatique de Vincent Biron avec Étienne Galloy, Constance Massicotte, Alexandre Lavigne. Un adolescent solitaire et peu sûr de lui joint une bande de joueurs de tours qui filment leurs exploits avec un cellulaire, en espérant gagner le coeur de la jolie copine du meneur. Récit d'apprentissage mince et sans grande surprise. Phénomène sociomédiatique exploité en surface. Humour juvénile. Réalisation efficace, malgré un budget modeste. Bons interprètes. (sortie en salle: 28 octobre 2016)

13 ans + (langage vulgaire)
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Prank! (Prank!)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Can. 2015. Comédie dramatique de Vincent Biron avec Étienne Galloy, Constance Massicotte, Alexandre Lavigne.

Un adolescent solitaire et peu sûr de lui joint une bande de joueurs de tours qui filment leurs exploits avec un cellulaire, en espérant gagner le coeur de la jolie copine du meneur. Récit d'apprentissage mince et sans grande surprise. Phénomène sociomédiatique exploité en surface. Humour juvénile. Réalisation efficace, malgré un budget modeste. Bons interprètes. (sortie en salle: 28 octobre 2016)

Experts en mauvais coups et canulars diffusés sur Internet, Martin et Jean-Sé ont besoin de quelqu'un possédant un cellulaire pour filmer leur nouvelle frasque dans un supermarché. Par chance, ils tombent sur Stefie. Docile, ce garçon un peu plus jeune qu'eux les suit et s'exécute, puis promet de leur envoyer la vidéo le soir même. Pour cet adolescent sans amis, doté d'un léger surpoids et portant un appareil dentaire, cette rencontre pourrait marquer un tournant. De fait, quelque temps après, les deux farceurs décident de l'intégrer dans leur petite bande, complétée par la jolie et imprévisible Léa, la copine de Martin. Mais lorsqu'une de leurs victimes menace de s'en prendre à cette dernière, c'est Stefie, et non Martin, qui vole à son secours. Enhardi par cet exploit, le garçon espère maintenant gagner le coeur de la jeune fille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À mi-chemin entre JACKASS et LES IDIOTS, ce premier long métrage de Vincent Biron ("Déjà-vu", "Sale gueule") n'exploite qu'en surface un récent phénomène sociomédiatique, à travers un récit d'apprentissage somme toute mince et prévisible. Si l'humour ne vole pas haut, et si les digressions sur les films d'action et d'arts martiaux apparaissent superflues, il se dégage néanmoins de l'exercice une sincérité attachante. Tirant le meilleur parti d'un modeste budget, Biron signe une réalisation techniquement au point et parfois expressive, particulièrement dans son utilisation percutante de la musique. Étienne Galloy confère une touchante fragilité au naïf protagoniste et Simon Pigeon (1987) campe un amusant Jean-Sé. Mais la révélation du film est la nouvelle venue Constance Massicotte, très à l'aise dans son rôle de jeune fille séductrice et volontaire. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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