É.-U. 2015. Film d'animation de Steve Martino . Épris de sa nouvelle voisine à la chevelure rousse, un petit garçon malchanceux, trop timide pour lui parler, cherche plutôt à l'impressionner avec ses exploits. Adaptation fidèle mais trop sage de l'oeuvre du bédéiste Charles M. Schulz. Péripéties d'intérêt inégal. Rythme lent. Animation 3D imitant le charme rudimentaire des dessins originaux. (sortie en salle: 6 novembre 2015)
Épris de sa nouvelle voisine à la chevelure rousse, un petit garçon malchanceux, trop timide pour lui parler, cherche plutôt à l'impressionner avec ses exploits. Adaptation fidèle mais trop sage de l'oeuvre du bédéiste Charles M. Schulz. Péripéties d'intérêt inégal. Rythme lent. Animation 3D imitant le charme rudimentaire des dessins originaux. (sortie en salle: 6 novembre 2015)
Désirant demeurer fidèle à la cultissime BD de Schulz, le réalisateur de HORTON HEARS A WHO a préservé le charme naïf et rudimentaire des dessins originaux dans cette première adaptation en animation 3D. Or, une fois l'effet nostalgique passé, l'ensemble se révèle sage et prudent, avec des péripéties d'intérêt inégal se succédant à un rythme plutôt lent. Pour ce cinquième long métrage réunissant Charlie Brown et la bande des Peanuts, le scénario a été confié à Craig et Bryan Schulz, fils et petit-fils de l'artiste. Or, ces derniers, secondés par le court-métragiste Cornelius Uliano, se sont contentés de récupérer tous les gags récurrents des films précédents, réalisés par Bill Melendez, et de faire défiler tous les petits personnages - à l'exception des héros Charlie Brown et Snoopy - sans vraiment leur accorder de l'importance. Comme rares innovations, on met en scène un nouveau personnage, Fifi, et on donne enfin un visage à la petite fille rousse. Si les performances vocales sont peu mémorable, le film comporte en revanche les enregistrements du défunt Melendez, qui prêtait autrefois sa voix à Snoopy et à Woodstock.
Texte : Manon Dumais