Can. 2015. Comédie dramatique de François Bouvier avec François Létourneau, Gilbert Sicotte, Julie Le Breton. En 1999, en banlieue de Québec, un imprimeur et aspirant dessinateur assiste au lent déclin de son beau-père, atteint d'un cancer du pancréas. Adaptation sensible de la bande dessinée de Michel Rabagliati. Émouvant hymne à la vie. Mise en scène fluide. Interprétation juste dominée par G. Sicotte. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
En 1999, en banlieue de Québec, un imprimeur et aspirant dessinateur assiste au lent déclin de son beau-père, atteint d'un cancer du pancréas. Adaptation sensible de la bande dessinée de Michel Rabagliati. Émouvant hymne à la vie. Mise en scène fluide. Interprétation juste dominée par G. Sicotte. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
Cette adaptation sensible de la populaire BD de Michel Rabagliati par François Bouvier (HISTOIRES D'HIVER) s'avère un émouvant hymne à la vie, doublé d'une belle réflexion sur la création et la transmission. Truffé de répliques truculentes, ponctué de scènes d'un humour savoureux et pimenté de moments de fantaisie, le scénario, coécrit par le bédéiste, illustre de façon tour à tour lumineuse et mélancolique le quotidien d'une famille sans histoire confrontée à la mort imminente d'un proche. Exploitant avec douceur la beauté des saisons qui défilent, la réalisation fluide fait aussi la part belle aux illustrations de Rabagliati, à l'occasion de charmantes séquences animées. Aux côtés de François Létourneau (QUÉBEC-MONTRÉAL, CHEECH), discret et en retenue dans le rôle de Paul, Gilbert Sicotte (LE VENDEUR) offre une prestation magistrale dans celui de l'attendrissant patriarche.
Texte : Manon Dumais
Michel Rabagliati - La Presse
"J'ai senti François [Bouvier] très respectueux de mon univers, ce qui ne l'a pas empêché de faire les changements nécessaires pour rendre cet univers cinématographique. La grande différence entre la bédé et le film, c'est qu'un film, ça avance comme un train, alors qu'en bédé, tu peux broder."
Patricia Robin - Séquences
Cette plongée dans l’univers en noir et blanc de (...) Rabagliati s’avère une réussite (...) très colorée. La distribution, les sujets sensibles abordés, la mise en scène efficace (...) et les rappels d’animation caractéristiques de l’auteur en font une production qui saura plaire au plus grand nombre.
Éric Fourlanty - 24 Images
La fluidité du montage, (...) la lumière en à-plats de Steve Asselin et la musique de Benoit Charest sont au diapason de ce naturel trompeur où l’effort ne se voit pas. (...) La grande réussite du film, c’est d’être parvenu à réduire son propos à l’essentiel: quand la mort avance, il n’y a plus grand-chose à dire.
Brendan Kelly - The Gazette
There are some fine actors doing fine work, a fun eclectic score by Benoît Charest and the result is a film that manages to take a portrait of a man’s last months and turn it into a hymn to life.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
(...) PAUL À QUÉBEC aborde la maladie, la mort et le deuil, des sujets pas très jojos. Mais la force du film est de raconter cette histoire en restant collé au quotidien des personnages et en montrant la vie de tous les jours, avec ses moments de bonheur et de tristesse.
André Duchesne - La Presse
Encore une fois, [Gilbert Sicotte] livre ici une performance remarquable qui le conduira sans doute sur le tapis rouge des Jutra. Saluons aussi le travail des gens du CCM (coiffure, costumes, maquillage) qui ont réussi à faire de M. Sicotte un mourant plus vrai que vrai!
François Lévesque - Le Devoir
Librement inspiré de la bande dessinée du même nom, PAUL À QUÉBEC respecte l’esprit de l’oeuvre originale. Le mélange de drôlerie et de tendresse amusée est également là, intact. (...) Fluide et soignée, [la] réalisation sait se faire discrète lors des - nombreux - moments d’émotion.