Fr. 2015. Comédie dramatique de Philippe Guillard avec Kad Merad, Charles Berling, Benoît Magimel. Sur le point de débuter son tour du monde en voilier, un quinquagénaire condamné par la maladie accepte de faire une dernière virée avec ses quatre meilleurs amis. Exploration convenue d'un thème surexploité. Nostalgie bon marché. Personnages bien dessinés. Rythme alangui. Musique trop énergique. Belle complicité des acteurs. (sortie en salle: 25 septembre 2015)
Sur le point de débuter son tour du monde en voilier, un quinquagénaire condamné par la maladie accepte de faire une dernière virée avec ses quatre meilleurs amis. Exploration convenue d'un thème surexploité. Nostalgie bon marché. Personnages bien dessinés. Rythme alangui. Musique trop énergique. Belle complicité des acteurs. (sortie en salle: 25 septembre 2015)
Parfois drôle et touchante, cette comédie dramatique de Philippe Guillard (LE FILS À JO) fait toutefois beaucoup trop dans l'anecdotique et la nostalgie bon marché pour atteindre, même de loin, la profondeur de ses modèles: VINCENT, FRANÇOIS, PAUL ET LES AUTRES de Claude Sautet et les films de potes d'Yves Robert. En fait, l'ensemble évoque davantage la série du COEUR DES HOMMES de Marc Esposito. Les ficelles sont un peu grosses, et les symboles exploités, comme la cible manquée et la boîte à souvenirs empoussiérée, relèvent du cliché. Malgré un rythme alangui, que l'on a eu le malheur de vouloir stimuler par une bande sonore trop énergique, le film réussit à attendrir en raison de personnages bien dessinés, incarnés avec une belle complicité par des acteurs aguerris.
Texte : Jonathan Guilbault
Éric Moreault - Le Soleil
Le film de Philippe Guillard n'a pas peur des clichés. (...) Sans parler des longueurs, que bien des choses nous apparaissent peu plausibles et que la réalisation est extrêmement convenue.
Fernand Denis - La Libre Belgique
Durant 86 minutes, Philippe Guillard au volant d’un camion-citerne déverse du sirop en permanence sur Kad Merad, Benoît Magimel, Charles Berling et les autres. Et comme on n’a pas prévu de parapluie, les pauvres se débattent dans la mélasse, s’engluent dans le sentimentalisme.
Vincent Malausa - Le Nouvel Observateur
[C'est] une comédie dramatique dans l'air du temps qui navigue à vue entre clichés, vulgarité et misogynie latente. (...) Le film n'est pas mis en scène, c'est un produit tellement formaté avec ses rêves de quadras en toc (...) qu'il n'est qu'une succession de scènes repompées ici et là.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Encore un film de potes pétri de bons sentiments, qui mise sur sa brochette d’acteurs attachants. Dommage que le récit recycle des situations éculées, tourne en rond et manque de rythme.
Noémie Luciani - Le Monde