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Notre petite soeur (Umimachi Diary)

Jap. 2015. Drame de Hirokazu Kore-eda avec Haruka Ayase, Masami Nagasawa, Kaho. À l'enterrement de leur père, trois femmes aux tempéraments opposés font la connaissance de leur charmante demi-soeur. Plongée gracieuse dans un univers féminin, inspiré d'un manga. Récit trop ténu pour toucher. Réalisation fluide. Photographie délicate. Mise en valeur de la culture japonaise. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 22 juillet 2016)

Général
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Notre petite soeur (Umimachi Diary)

Général Général

Jap. 2015. Drame de Hirokazu Kore-eda avec Haruka Ayase, Masami Nagasawa, Kaho.

À l'enterrement de leur père, trois femmes aux tempéraments opposés font la connaissance de leur charmante demi-soeur. Plongée gracieuse dans un univers féminin, inspiré d'un manga. Récit trop ténu pour toucher. Réalisation fluide. Photographie délicate. Mise en valeur de la culture japonaise. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 22 juillet 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Hirokazu Kore-eda
D'après l'oeuvre de Akimi Yoshida
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Malgré leurs caractères opposés, l'infirmière Sachi, l'employée de banque Yoshino et la vendeuse Chika cohabitent dans la grande maison que leur a léguée leur mère, à Kamakura. Aux funérailles de leur père, qui les avait quittées il y a 15 ans, les trois soeurs font la connaissance de sa dernière épouse, Yoko, mais surtout de leur demi-soeur, Suzu, âgée de 14 ans. Charmées par la lumineuse adolescente, Sachi, Yoshino et Chika l'invitent spontanément à venir vivre avec elles. Tandis que la jeune fille s'inscrit dans l'équipe de soccer de son école et découvre l'amour auprès d'un compagnon de classe, ses grandes soeurs lui font progressivement une place dans leur vie. Laquelle est rythmée par les délicieux repas qu'elles se préparent, les rendez-vous amoureux et les visites de leur grande-tante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Retrouvant ses thèmes fétiches du deuil, de la famille et du rapport au père, Hirokazu Kore-eda (STILL WALKING, TEL PÈRE, TEL FILS) plonge avec grâce dans un univers féminin, inspiré d'un manga d'Akimi Yoshida, qu'il décrit tel un peintre impressionniste. Fluide et souple, sa mise en scène épouse les tonalités des saisons, portée par une direction photo et un montage fort délicats. Malheureusement, le récit, très ténu, semble souvent en creux et peine à toucher ou à offrir une véritable méditation poétique sur la vie, la mort et le passage du temps. Néanmoins, le film parvient à mettre en valeur la culture japonaise, en particulier gastronomique, ainsi que les fabuleux paysages du littoral du pays. Enfin, les quatre actrices principales font preuve d'un naturel saisissant. (Texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

Les Quatre Sœurs

On retrouve ici toutes les caractéristiques de l'art de Kore-Eda et notamment cette subtilité retrouvée, (...) sa capacité à montrer ce qui ne peut l'être. (...) Avec une fluidité invisible, il capte la complexité des sentiments et leur universalité aussi.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Les "Quatre Sœurs idéales" de Kore-Eda

De par l’attention tout picturale qu’il porte à l’ensemble de ses personnages, Kore-Eda déploie ici des situations d’une subtilité savoureuse par lesquelles, aussi, se manifestent les non-dits, les regrets, les embarras, mais surtout l’espoir, l’amour.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Quatre Soeurs

Aussi rafraîchissante qu’une salade d’algues subtilement assaisonnée, cette chronique familiale se déguste (...) comme un mets raffiné. (...) Les actrices (...) sont joliment incarnées, les scènes de bleus à l’âme sont soigneusement surlignées d’un coup de piano, (...) la photographie est belle.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Propos de...

"Les personnages évoluent au jour le jour. Ce qui m'intéressait, c'était (...) de montrer par petites couches l'accumulation du temps qui passe. (...) Dans le titre original, il y a le mot journal intime. Pour moi, c'était vraiment cette idée-là, l'idée que, comme dans un journal intime, il y a de petits événements qui s'enchaînent."

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Femmes fortes, faible film

Le cinéaste effleure tellement les choses qu’il passe la plupart du temps à côté. À l’image de sa caméra qui glisse mollement autour des acteurs comme si elle craignait de déranger. (...) Ici, chaque tourment se dilue dans les bons sentiments.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Quatre Héroïnes dans un récit lisse

Quelques touches d'humour et d'épicurisme local, (...) quelques notes tragiques: (...) le cinéaste maintient l'équilibre mais le résultat est souvent lisse. Il y avait de la cruauté et de l'effroi dans ses meilleurs films. Cette fois, il y a surtout de la tendresse. Trop.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

Un Nouveau petit bijou

(...) cette adaptation (...) rappelle (...) l'univers [de] Miyazaki pour ce génie à distiller de la poésie apaisante dans un drame émouvant, cette capacité à faire de la nature un personnage à part entière, (...) ce goût pour le beau [et] cette utilisation charnelle d'une musique à vous fendre le coeur.

Notre petite soeur Hirokazu Kore-eda

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