É.-U. 2015. Comédie de Jessie Nelson avec Diane Keaton, John Goodman, Marisa Tomei. À la veille de Noël, deux époux en instance de séparation organisent ce qu'ils espèrent être un dernier réveillon familial heureux. Conte de Noël faussement atypique sur le thème du manque de communication. Ensemble plutôt artificiel. Quelques temps forts. Réalisation conventionnelle. Belle distribution. (sortie en salle: 13 novembre 2015)
À la veille de Noël, deux époux en instance de séparation organisent ce qu'ils espèrent être un dernier réveillon familial heureux. Conte de Noël faussement atypique sur le thème du manque de communication. Ensemble plutôt artificiel. Quelques temps forts. Réalisation conventionnelle. Belle distribution. (sortie en salle: 13 novembre 2015)
Le manque de communication, la peur de décevoir, le poids des obligations, sont au coeur de ce conte de Noël qui se veut atypique. D'abord parce que le narrateur, qui commente l'action et fournit les indications sur les rapports entre les personnages, est le chien de la famille. Ensuite parce que le ton sardonique employé par le réalisateur de CORINNA CORRINA et I AM SAM jure avec les productions du même acabit, qui gravitent souvent (et c'est le cas ici) autour d'une mère surprotectrice que Diane Keaton se met en devoir d'animer (THE FAMILY STONE, BECAUSE I SAID SO). Toutefois, au-delà de ses ambitions et de sa belle distribution, LOVE THE COOPERS tombe dans tous les pièges bien-pensants d'un genre à la gloire des conventions et des fins heureuses. Hormis quelques temps forts (impliquant Marisa Tomei et Olivia Wilde, plus habitées que les autres), la galerie est trop large, l'humour trop pauvre, le décor trop artificiel, pour laisser émerger une émotion vraie.
Texte : Martin Bilodeau