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Nobody Wants the Night

Esp. 2015. Drame de Isabel Coixet avec Juliette Binoche, Rinko Kikuchi, Gabriel Byrne. En 1908, l'épouse butée d'un explorateur en route vers le pôle Nord décide d'aller attendre ce dernier à son camp de base, au Groenland. Production aux parties désaccordées, inspirée d'une histoire vraie. Approche formelle un peu lourde. Composition compétente de J. Binoche.

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Nobody Wants the Night (Nobody Wants the Night)

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Esp. 2015. Drame de Isabel Coixet avec Juliette Binoche, Rinko Kikuchi, Gabriel Byrne.

En 1908, l'épouse butée d'un explorateur en route vers le pôle Nord décide d'aller attendre ce dernier à son camp de base, au Groenland. Production aux parties désaccordées, inspirée d'une histoire vraie. Approche formelle un peu lourde. Composition compétente de J. Binoche.

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1908. Partie de son domicile cossu à Washington, D.C., Josephine Peary débarque à l'île d'Ellesmere, dans l'arctique canadien, afin de se rapprocher de son mari, l'explorateur Robert Peary, qui s'apprête à toucher le but ultime de son existence: atteindre le pôle Nord. Butée et naïve, Josephine finit par convaincre le guide Bram Trevor de l'accompagner jusqu'au camp de base de Peary, au Groenland. Leur long voyage en traîneau à chiens n'est pas sans périls, si bien que l'équipage est presque décimé lorsqu'il parvient à destination. Peary ne s'y trouve pas, mais Josephine décide de l'attendre et renvoie l'équipage, malgré les risques encourus de se retrouver piégée par l'hiver arctique, qui approche à grands pas. Allaka, une jeune Inuit au caractère joyeux, choisit de rester avec elle. Soumise aux intempéries de la nature ainsi qu'aux révélations troublantes de sa compagne d'infortune, Josephine finit par tomber le masque.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette chronique de l'Espagnole Isabel Coixet (MY LIFE WITHOUT ME, THE SECRET LIFE OF WORDS) porte en elle le poids et les paradoxes des coproductions européennes. À tout le moins dans sa première partie, verbeuse et surexplicative, mise en images dans l'esprit des westerns en Technicolor. Plus intimiste et mieux focalisée, la seconde moitié forme le coeur battant d'une oeuvre qui ne prend pourtant jamais pleinement forme, tant ses parties semblent désaccordées. Héroïne un peu ridicule à qui tout le monde obéit aveuglément, voix off omnisciente évoquant celles des vieux documentaires ethnographiques, symboles appuyés (l'igloo évoquant le ventre d'une femme enceinte, les époux formant deux pôles impossibles à joindre), on sent partout l'intervention de la cinéaste, jamais la pleine maîtrise de son art ou de son sujet. Dans un rôle de création inspiré d'une figure historique, Juliette Binoche tire assez bien son épingle du jeu. Sa partenaire, la Japonaise Rinko Kikuchi, n'a toutefois pas eu la même chance, faisant ce qu'elle peut avec un rôle sous-écrit. (Texte rédigé en février 2015, durant le Festival de Berlin).

Texte : Martin Bilodeau

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