Go to main content
Default image
6

Mohammad (Muhammad)

Iran. 2015. Drame biographique de Majid Majidi avec Mahdi Pakdel, Sareh Bayat, Mina Sadati. Au VIIe siècle après J.-C., dans l'Arabie païenne, le jeune prophète Mahomet et sa famille sont contraints de vivre en exil loin de la Mecque. Hagiographie simpliste. Imagerie naïve. Réalisation grandiloquente. Musique pompière. Interprétation risible.

En attente de classement
6

Mohammad (Muhammad)

En attente de classement En attente de classement

Iran. 2015. Drame biographique de Majid Majidi avec Mahdi Pakdel, Sareh Bayat, Mina Sadati.

Au VIIe siècle après J.-C., dans l'Arabie païenne, le jeune prophète Mahomet et sa famille sont contraints de vivre en exil loin de la Mecque. Hagiographie simpliste. Imagerie naïve. Réalisation grandiloquente. Musique pompière. Interprétation risible.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Au septième siècle après J.-C., un mois après que le roi Abraha eut tenté de faire détruire la Kaaba par l'armée abyssinienne, naît Mahomet, par une nuit étoilée à La Mecque. Convaincu qu'il s'agit du prophète annoncé par la religion abrahmique, le roi ordonne que tout enfant mâle portant sur son épaule la marque du prophète soit tué. Protégé par sa mère Amina, son grand-père Abdul-Muttalib et son oncle Abu Talib, le petit Mahomet et le clan Hashïm sont contraints de vivre en exil, loin de la Mecque. Alors qu'il grandit dans la pauvreté d'un village à l'autre, le garçon accomplit des miracles. Lors d'un passage à Busra, en Syrie, Mahomet, parvenu à l'adolescence, est reconnu comme le prophète par le moine chrétien Bahira.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré les talents combinés du cinéaste Majid Majidi (LA COULEUR DU PARADIS), du directeur photo Vittorio Stararo (APOCALYPSE NOW) et du compositeur A.R. Rahman (SLUMDOG MILLIONAIRE), cette évocation de la jeunesse du fondateur de l'Islam souffre d'une réalisation grandiloquente, d'une imagerie naïve et d'une musique pompière vite assommante. Dotée d'un budget de quarante millions de dollars, cette hagiographie simpliste et cahotique, dénuée de souffle épique, évoque les médiocres péplums religieux des années 1950. On y fait d'ailleurs plusieurs parallèles, illustrés avec emphase, entre la vie de Mahomet et celle de Jésus. Par ailleurs, Majidi échoue pitoyablement dans son effort de réconcilier l'Islam sunnite - qui condamne toute représentation de Mahomet - et l'Islam chiite - qui ne l'interdit pas -, en présentant le prophète de dos ou de profil, toujours nimbé d'une lumière ostentatoire. Sous leurs perruques et maquillages artificiels, les interprètes sont risibles. (Texte rédigé en août 2015, dans le cadre du Festival des films du monde de Montréal)

Texte : Manon Dumais

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3