É.-U. 2015. Drame d'espionnage de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Rebecca Ferguson, Jeremy Renner. Alors que la CIA démantèle son équipe, Ethan Hunt s'associe à une espionne mystérieuse pour traquer le chef d'une organisation responsable d'une série de catastrophes mondiales. Scénario astucieux et cohérent, à défaut de profondeur. Morceaux de bravoure montés avec panache. Mise en scène au charme rétro. T. Cruise plus athlétique que jamais. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Alors que la CIA démantèle son équipe, Ethan Hunt s'associe à une espionne mystérieuse pour traquer le chef d'une organisation responsable d'une série de catastrophes mondiales. Scénario astucieux et cohérent, à défaut de profondeur. Morceaux de bravoure montés avec panache. Mise en scène au charme rétro. T. Cruise plus athlétique que jamais. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Moins spectaculaire et enlevant, mais plus astucieux et cohérent, ce cinquième volet écrit et réalisé par Christopher McQuarrie (JACK REACHER, le scénario de THE USUAL SUSPECTS) possède un charme plaisamment rétro qui combine l'esprit de la série télé des années 1960, des revirements à la John Le Carré et des scènes d'action qui évoquent les premiers James Bond. Passé le choc de la séquence prégénérique (où Tom Cruise, plus athlétique que jamais, est scotché à la porte d'un Airbus A400M), le film réserve quelques morceaux de bravoure montés avec panache: une tentative d'assassinat à l'opéra de Vienne qui évoque THE MAN WHO KNEW TOO MUCH; des confrontations entre espions des deux sexes qui rappellent MR. & MRS. SMITH; un dénouement élaboré qui rappelle celui de THE RUSSIA HOUSE, etc. En espionne insaisissable, Rebecca Ferguson - une découverte suédoise évoquant à la fois les actrices de Hitchcock et de Bergman - donne ses meilleurs moments à cette mission moins impossible qu'improbable qui, à défaut de substance, ne manque ni d'ingéniosité, ni de charme.
Texte : Georges Privet
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un très bon MISSION: IMPOSSIBLE. Bien sûr, ça ne renouvelle pas le genre comme le premier, mais on revient à un style plus pur. Le 4e opus était fort enlevant et vertigineux, mais ce ROGUE NATION ne mise pas sur des effets numériques qui risqueraient de faire vieillir le film dans un avenir proche. Il y a une certaine baisse de régime dans la dernière partie, mais le suspense demeure efficace de bout en bout. La séquence d'ouverture, celle à l'opéra, la scène sous l'eau et la course-poursuite en moto sont assez jouissives. Bref, mission accomplie.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
J'oubliais que Tom Cruise est à la hauteur face à la mystérieuse Rebecca Ferguson, alors que Simon Pegg est toujours aussi comique dans un rôle ludique qui représente en quelque sorte les attentes du spectateur.
J'attribue à ce film la Cote