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Mercury Plains

É.-U. 2015. Thriller de Charles Burmeister avec Scott Eastwood, Nick Chinlund, Jorge A. Jimenez. Au Mexique, un jeune Texan déboussolé joint un groupe de petits malfrats dirigé par un leader charismatique qui prétend lutter contre le trafic de drogue. Récit assez bavard aux allures de western contemporain. Intrigue minimaliste mais peu vraisemblable. Photographie soignée. Réalisation atmosphérique. S. Eastwood fade. N. Chinlund imposant.

13 ans + (violence)
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Mercury Plains (Mercury Plains)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2015. Thriller de Charles Burmeister avec Scott Eastwood, Nick Chinlund, Jorge A. Jimenez.

Au Mexique, un jeune Texan déboussolé joint un groupe de petits malfrats dirigé par un leader charismatique qui prétend lutter contre le trafic de drogue. Récit assez bavard aux allures de western contemporain. Intrigue minimaliste mais peu vraisemblable. Photographie soignée. Réalisation atmosphérique. S. Eastwood fade. N. Chinlund imposant.

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Vaguement à la recherche de travail, Mitch, un jeune Texan dans la fin vingtaine, est déboussolé et ne sait trop quoi faire de sa vie. Un soir de désoeuvrement, il s'en va au Mexique avec un ami pour une virée des bars qui tourne mal. Agressé par un proxénète, il est recueilli par Jesse, un brave gars, qui lui fait rencontrer Le Capitaine. Charismatique, l'homme propose 5 000 $ par semaine à Mitch s'il se joint à son petit groupe pour lutter contre le trafic de drogue vers les États-Unis. Après une courte hésitation, Mitch accepte la proposition, sans trop questionner la légalité de tout cela. Dans une maison isolée, il fait alors la connaissance du reste de la bande, composée de pauvres bougres et d'adolescents livrés à eux-mêmes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son action campée principalement dans une maison isolée, perdue dans une région aride, MERCURY PLAINS ressemble plus à un western contemporain crépusculaire qu'à un thriller. Cette impression est renforcée par les magnifiques plans de soleil couchant et par le dénouement avec apparition d'un homme à cheval. Malheureusement, l'intrigue minimaliste et assez bavarde s'avère très peu vraisemblable, en partie à cause du jeune âge de certains protagonistes. De même, il est quasi impossible de croire au personnage de Mitch, tant celui-ci est mal construit psychologiquement. Autant de défauts que ne peuvent sauver la photographie soignée et la réalisation atmosphérique de Charles Burmeister (COLUMBUS DAY). Face à au solide Nick Chinlund, Scott Eastwood s'avère fade et peine à s'imposer, comme son personnage...

Texte : Olivier Lefébure

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