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Les Délices de Tokyo (An)

Jap. 2015. Drame de Naomi Kawase avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Ichida. Un pâtissier solitaire connaît le succès grâce à une vieille dame, qui lui enseigne les rudiments complexes de la fabrication d'une pâtisserie traditionnelle. Oeuvre minimaliste sur la transmission. Commentaire social amer. Approche poétique et contemplative. Deuxième partie un peu prêchi-prêcha. Jeu convaincant des interprètes. (sortie en salle: 5 août 2016)

Général
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Les Délices de Tokyo (An)

Général Général

Jap. 2015. Drame de Naomi Kawase avec Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Ichida.

Un pâtissier solitaire connaît le succès grâce à une vieille dame, qui lui enseigne les rudiments complexes de la fabrication d'une pâtisserie traditionnelle. Oeuvre minimaliste sur la transmission. Commentaire social amer. Approche poétique et contemplative. Deuxième partie un peu prêchi-prêcha. Jeu convaincant des interprètes. (sortie en salle: 5 août 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Naomi Kawase
D'après le roman de Durian Sukegawa
Photographie :
Musique :
Montage :
Tous les jours, dans son kiosque, Santaro prépare en solitaire les dorayaki, une pâtisserie de la taille d'un beignet, composée de deux pancakes fourrées d'une pâte sucrée à base de haricots rouges. Sa clientèle de quartier est majoritairement constituée de jeunes filles qui fréquentent l'école privée avoisinante, et qui se contentent du produit assez ordinaire qu'il leur sert. Tous ne sont pas aussi accommodants. Tokue, une vieille dame en quête d'un emploi, critique sévèrement ses dorayaki et le défie de goûter à sa propre pâte de haricots. Renversé par le goût exquis de celle-ci, Santoro embauche la vieille dame, qui lui enseigne les rudiments complexes de sa fabrication, et la dose d'amour et de patience qu'il faut y mettre. Tandis que le produit amélioré fait accourir les gens du quartier, Wakana, une élève négligée par sa mère célibataire, vient donner un coup de main et s'attache à ses aînés. Mais de méchantes langues menacent le fragile équilibre de leur petite famille d'élection.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la trame minimaliste des DÉLICES DE TOKYO, la Japonaise Naomi Kawase a faufilé un commentaire assez amer sur le Japon marche-ou-crève d'aujourd'hui, qui néglige ses enfants et remise les vieillards. Ce 17e long métrage de la cinéaste (LA FORÊT DE MOGARI, STILL THE WATER), mais tout premier à faire l'objet d'une sortie en salle au Québec, s'inscrit dans la continuité d'une oeuvre minimaliste et contemplative sur la transmission et l'observation de la nature, focalisée sur les chemins du son et de la lumière. À cet égard, la première partie est la plus satisfaisante, par ses compositions picturales et les silences parlants des trois solitaires au centre du tableau, au demeurant très bien interprétés. Le prêchi-prêcha contenu dans la seconde partie - marquée par un nouvel enjeu, soit la mise au ban des lépreux - ne possède pas la même puissance dramatique, même si au plan visuel et sonore, le film ne perd rien de sa grâce poétique.

Texte : Martin Bilodeau

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