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Le Scaphandrier

Can. 2015. Drame d'horreur de Alain Vézina avec Édith Côté-Demers, Alexandre Landry, Raymond Bouchard. Dans une petite ville gaspésienne, une jeune journaliste enquête sur une série de meurtres qui pourraient être en lien avec le naufrage d'un bateau survenu dans les années 1930. Récit convenu et bourré de clichés. Mélange malhabile d'horreur et d'humour. Effets spéciaux parfois risibles. Interprètes très mauvais. (sortie en salle: 20 février 2015)

13 ans + (violence, horreur)
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Le Scaphandrier (Le Scaphandrier)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

Can. 2015. Drame d'horreur de Alain Vézina avec Édith Côté-Demers, Alexandre Landry, Raymond Bouchard.

Dans une petite ville gaspésienne, une jeune journaliste enquête sur une série de meurtres qui pourraient être en lien avec le naufrage d'un bateau survenu dans les années 1930. Récit convenu et bourré de clichés. Mélange malhabile d'horreur et d'humour. Effets spéciaux parfois risibles. Interprètes très mauvais. (sortie en salle: 20 février 2015)

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Un cargo commercial est retrouvé à la dérive au large d'une petite ville de la côte gaspésienne. À bord, la police maritime découvre les corps horriblement mutilés des membres de l'équipage. Jeune journaliste locale, l'ambitieuse Julie entame une enquête qui l'amène à interroger Armand Sauvageau, riche collectionneur d'objets maritimes, puis Alexandre, timide conservateur du petit musée municipal. Très vite, la jeune femme fait le lien entre ces meurtres et le naufrage du "Princess of the North", survenu dans les années 1930. En effet, Sauvageau, comme son père soixante-dix ans plus tôt, a récemment financé une expédition afin de récupérer des objets en provenance de l'épave du navire. L'hypothèse de la journaliste est confirmée par Marielle, une vieille dame dont le père scaphandrier a trouvé la mort lors de la première expédition. Mais Julie n'est pas au bout de ses surprises, car d'autres meurtres sont commis par un homme mystérieux revêtu d'un scaphandre datant de l'entre-deux-guerres...

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il est un mariage difficile à réaliser, c'est bien celui de l'horreur et de l'humour. En 2004, l'Anglais Edgar Wright y est parvenu avec SHAUN OF THE DEAD, jouissive comédie de morts-vivants. On ne peut malheureusement pas en dire autant d'Alain Vézina. Incapable de trouver le juste équilibre entre ces deux genres, le réalisateur québécois accouche en effet d'un film bancal qui, ultimement, ne fait ni peur, ni rire. Malgré sa prémisse intriguante, le récit convenu recycle nombre de clichés et, jusqu'à un dénouement expéditif, ne réserve aucune surprise digne de ce nom. En outre, les maquillages des zombies ne sont pas toujours convaincants et certains effets spéciaux frisent le ridicule. Faute d'un budget conséquent, Vézina aurait eu tout intérêt à jouer ouvertement la carte du kitsch, plutôt que de vouloir faire ponctuellement dans le gore, avec des résultats désolants. Alors qu'il était remarquable dans GABRIELLE et L'AMOUR AU TEMPS DE LA GUERRE CIVILE, Alexandre Landry joue ici très faux, tout comme sa partenaire, la nouvelle venue Édith Côté-Demers.

Texte : Olivier Lefébure

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