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Le Retour de papa (Daddy's Home)

É.-U. 2015. Comédie de Sean Anders avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Linda Cardellini. Désirant gagner l'affection des enfants de sa femme, un homme attentionné est forcé d'entrer en compétition avec le père irresponsable de ces derniers. Scénario à numéros prétexte à une surenchère de pitreries humiliantes. Humour de bas étage. Réalisation fonctionnelle. Cabotinage exaspérant des deux vedettes. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Retour de papa (Daddy's Home)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2015. Comédie de Sean Anders avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Linda Cardellini.

Désirant gagner l'affection des enfants de sa femme, un homme attentionné est forcé d'entrer en compétition avec le père irresponsable de ces derniers. Scénario à numéros prétexte à une surenchère de pitreries humiliantes. Humour de bas étage. Réalisation fonctionnelle. Cabotinage exaspérant des deux vedettes. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

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Cadre dans une station de radio jazz-détente, Brad vivrait le parfait bonheur avec sa nouvelle épouse Sarah, si les deux enfants de celle-ci l'acceptaient. Attentionné, responsable, bienveillant, Brad en fait trop, ce qui exaspère les petits. Après quelques années d'absence, Dusty, le père naturel, revient dans le décor. Irresponsable, immature, le motard au look de rockstar est accueilli comme un roi par ses enfants. Ne voulant déplaire à personne, Brad invite Dusty à s'installer temporairement à la maison. En peu de temps, ce dernier, avec son attitude rebelle, séduit tout l'entourage de son ex et de son nouveau conjoint. À son grand désarroi, Brad apprend par Dusty que Sarah aimerait avoir un troisième enfant. Or, à la suite d'un incident chez le dentiste, il est devenu stérile. Réalisant que Dusty a l'intention de reconquérir Sarah, Brad n'a d'autre choix que d'entrer en compétition avec lui. La lutte s'annonce féroce et impitoyable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour parler de la paternité et de la virilité, les auteurs se sont contentés de cumuler les pitreries humiliantes de deux hommes aux caractères diamétralement opposés, mais d'une égale stupidité. Évidemment, de ce combat de coqs découlent plusieurs blagues sous la ceinture, la plupart tombant à plat. Et rien ne va plus quand le film veut jouer la carte de l'émotion et des bons sentiments. Il faut dire que les personnages des enfants sont détestables et défendus par des jeunes acteurs au jeu forcé. Quant au personnage de la mère, interprété sans conviction par Linda Cardellini, son inertie devant toutes ces catastrophes se déroulant sous son toit laisse pantois. Maigre consolation, la réalisation fonctionnelle de Sean Anders (HORRIBLE BOSSES 2, WE'RE THE MILLERS) imprime au film un rythme alerte. Prenant un malin plaisir à se ridiculiser, Will Ferrell et Mark Wahlberg cabotinent de manière exaspérante.

Texte : Manon Dumais

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