Can. 2015. Documentaire de Anaïs Barbeau-Lavalette, Émile Proulx-Cloutier . Trois adolescents étudient à la Maison Familiale Rurale, une école secondaire de l'Estrie vouée à l'enseignement des métiers de la terre. Sujet méconnu traité sous un angle défendable mais limité. Réalisation attentive. Trame sonore tonique. Jeunes participants peu loquaces, pas toujours à l'aise devant la caméra. (sortie en salle: 8 mai 2015)
Trois adolescents étudient à la Maison Familiale Rurale, une école secondaire de l'Estrie vouée à l'enseignement des métiers de la terre. Sujet méconnu traité sous un angle défendable mais limité. Réalisation attentive. Trame sonore tonique. Jeunes participants peu loquaces, pas toujours à l'aise devant la caméra. (sortie en salle: 8 mai 2015)
Dans LES PETITS GÉANTS, Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier s'intéressaient au parcours de cinq élèves du primaire issus de quartiers défavorisés s'initiant à l'opéra. Leur regard empathique, qui se reflétait dans leur mise en scène attentive, converge de nouveau dans LE PLANCHER DES VACHES, où ils tracent le portrait de trois adolescents éprouvant des problèmes personnels, scolaires et familiaux. Sauf que les discrets cinéastes semblent avoir eu quelque difficulté à recueillir les confidences des jeunes participants, peu loquaces et pas toujours à l'aise devant la caméra. On regrettera d'ailleurs que le tandem n'ait pas davantage exploité les trois mentors, qui auraient sans doute mieux éclairé le spectateur sur la nature de cette école singulière et sur cette tradition méconnue du compagnonnage. Tandis que le rythme lent suggère le passage des saisons, la trame sonore, qui fusionne rock, folk et trad, apporte un contrepoint tonique au film.
Texte : Manon Dumais
André Duchesne - La Presse
La direction photo est à l'avenant, que ce soit dans la captation du [dur] travail campé dans des paysages splendides ou dans l'intimité de l'apprentissage. (...) Le film, toutefois, demeure gentil, presque feutré. L'émotion n'est malheureusement pas très palpable.
Charles-Henri Ramond - Séquences
Traversé par un courant intimiste, lové dans la verdure des prairies ou la blancheur des neiges hivernales, le film réussit le pari de se faire proche sans être inquisiteur, sachant garder la connivence avec ses sujets tout en restant suffisamment à l’écart pour proposer un portrait sociétal plus large.
Éric Moreault - Le Soleil
Du bon et du beau travail. Mais chez deux réalisateurs aussi doués, aux documentaires primés, (...) on se serait attendu à un peu plus de profondeur et à un peu moins de naturalisme naïf.