É.-U. 2015. Drame de Marielle Heller avec Bel Powley, Alexander Skarsgard, Kristen Wiig. À San Francisco en 1976, une fille de 15 ans entame une liaison avec le petit ami de sa mère et se découvre une passion pour la création bédéesque. Adaptation inventive du roman graphique de Phoebe Gloeckner. Exploration crue de la sexualité adolescente. Mise en scène intimiste et sensible. Bonne interprétation. (sortie en salle: 28 août 2015)
À San Francisco en 1976, une fille de 15 ans entame une liaison avec le petit ami de sa mère et se découvre une passion pour la création bédéesque. Adaptation inventive du roman graphique de Phoebe Gloeckner. Exploration crue de la sexualité adolescente. Mise en scène intimiste et sensible. Bonne interprétation. (sortie en salle: 28 août 2015)
Dans cette adaptation du roman graphique de Phoebe Gloeckner, la nouvelle venue Marielle Heller illustre les étapes de l'émancipation d'une héroïne marginale, en animant des dessins de l'artiste Sara Gunnarsdottir (attribués au personnage) au sein même de son récit. Faisant preuve d'originalité dans son traitement, Heller se signale également par son exploration crue de la sexualité adolescente, au risque de provoquer le malaise. D'autant plus que sa mise en scène demeure intimiste et d'une grande sensibilité, nimbée d'une aura quasi-évanescente par une direction photo vintage. De même, le jeu insolite de la jeune Bel Powley contraste avec celui, très naturel, de Kristen Wiig (WELCOME TO ME) et Alexander Skarsgard (MELANCHOLIA).
Texte : Helen Faradji
Élie Castiel - Séquences
La britannique Bel Powley n’a pas un visage nécessairement beau, mais son attrait érotique bouleverse l’écran. Actrice accomplie, elle inaugure sa première partition sur grand écran avec une grâce sans retenue, un charisme époustouflant, un sans-gêne contagieux.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
[Marielle Heller's] self-assurance behind the camera is evident in every scene, as it is in her presentation of Minnie through Powley, a British actress obviously without inhibitions, who is entirely winning in her first film to hit the big screen.
Manon Dumais - Le Devoir
Raconté du point de la jeune fille, le film témoigne avec une acuité confondante de la déferlante d’émotions que ressent Minnie quant à l’abject objet de son désir. Rarement la complexité de la psyché féminine et ses pulsions sexuelles auront été aussi bien explorées.
Bill Brownstein - The Gazette
The film is provocative and disturbing and sexually graphic on many levels, but it is also one of the most audacious and original offerings to have hit the screen this year. (...) Despite her propensity for high comedy both on the tube and big screen, [Kristen Wiig] demonstrates (...) a flair for sensitive drama.
Marc-André Lussier - La Presse
La grande force du film réside (...) dans cette façon de raconter l'histoire d'un point de vue unique, soit celui de la jeune fille. Du coup, la réalisatrice Marielle Heller, qui signe ici un premier long métrage épatant, évite tout jugement.