Can. 2015. Documentaire de Ève Lamont . Portrait de l'industrie du sexe au Québec et dans le reste du monde, à l'ère d'Internet et des réseaux sociaux. Complément redondant et peu informatif du film "L'Imposture", de la même réalisatrice. Alternance plutôt monotone d'entrevues et d'images captées sur le terrain. Facture modeste. (sortie en salle: 1 mai 2015)
Portrait de l'industrie du sexe au Québec et dans le reste du monde, à l'ère d'Internet et des réseaux sociaux. Complément redondant et peu informatif du film "L'Imposture", de la même réalisatrice. Alternance plutôt monotone d'entrevues et d'images captées sur le terrain. Facture modeste. (sortie en salle: 1 mai 2015)
Après L'IMPOSTURE, percutant plaidoyer pour l'abolition de la prostitution à des fins humanitaires, ce deuxième documentaire d'Ève Lamont sur un sujet similaire apparaît redondant et chiche en informations inédites. De facture modeste, la réalisation manque de vigueur, avec son alternance plutôt monotone d'entrevues et d'images captées sur le terrain.
Caroline Montpetit - Le Devoir
(...) la cinéaste (...) a voulu dresser un portrait clinique de la prostitution, qui montre froidement les faits. Le film dévoile un milieu où une majorité de femmes travaillent pour un proxénète, et ressortent de la prostitution la plupart du temps endettée.
Jean-Baptiste Hervé - Voir
Le documentaire procède par un enchaînement d’entrevues à visage couvert ou découvert. (...) Le documentaire d’Ève Lamont donne à voir des lieux invisibles et c’est sa principale qualité.
Ève Lamont - Métro
"Moi, je suis dans le cinéma du réel. (...) Je vais filmer les gens dans leur environnement. Je ne leur dirai pas «fais ceci, fais cela». (...) Je vais passer bien du temps avec la personne, et quand elle sera en train de faire ses affaires, je vais filmer! (...) Rien n’est mis en scène."
Charles-Henri Ramond - Séquences
Faisant preuve d’un montage rythmé, d’une réalisation efficace qui, grâce à ses caméras et micros cachés nous immerge dans l’enfer du milieu, le film dénonce haut et fort une industrie marquée par la honte.
Mario Cloutier - La Presse
La grande force de la démarche de la cinéaste réside encore une fois dans sa façon subtile d'éviter la facilité. Mais la conclusion est on ne peut plus évidente: le sexe rapporte gros et ce sont des hommes qui en profitent à tous les échelons.