Adapted (...) from a pair of novels by French author Hubert Mingarelli, the pic is a little too obviously the product of separate sources. Revolving around the variously unhappy inhabitants of a mountainside village, (...) its individually affecting story strands resist fusing into a more resonant whole.

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Alain Choquart dispose d’une distribution équilibrée (...) dont la qualité d’interprétation s’appuie sur sa mise en scène, solide, poétique, elliptique. Il use, avec raison, de travellings et de mouvements de grues, au service d’un style fluide (...) que soutient la musique énigmatique (...) de Peter von Poehl.

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D’une louable ambition, le film d’Alain Choquart peine cependant à surmonter une symbolique pesante, grevée par une interprétation problématique (cf. Jérémie Renier en idiot du village).

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Peintes par Alain Choquart à distance, avec une sorte de pudeur un peu rude, ces âmes brisées sont belles (et le casting qui s’en empare est excellent). Leur désunion triste dit bien, à sa manière, toute la violence d’une époque pas vraiment révolue.

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Avec la musique scandée, presque décalée de Peter von Poehl en guise de fil rouge, on va d'un personnage à l'autre: chacun devient une pièce d'un puzzle que le réalisateur ordonne avec art. Tout est précis dans sa mise en scène, chaque geste compte.

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