Aust. 2015. Drame de Russell Crowe avec Russell Crowe, Yilmaz Erdogan, Olga Kurylenko. En 1919, un sourcier australien part récupérer en Turquie les corps de ses trois fils, qui seraient morts durant la bataille de Gallipoli. Mélange divertissant de drame de guerre, d'aventures, de romance et d'étude de moeurs. Réalisation robuste et soignée. R. Crowe très investi dans le rôle-titre. (sortie en salle: 24 avril 2015)
En 1919, un sourcier australien part récupérer en Turquie les corps de ses trois fils, qui seraient morts durant la bataille de Gallipoli. Mélange divertissant de drame de guerre, d'aventures, de romance et d'étude de moeurs. Réalisation robuste et soignée. R. Crowe très investi dans le rôle-titre. (sortie en salle: 24 avril 2015)
Partant d'une anecdote historique - la mention dans un document de l'armée britannique de la venue à Gallipoli d'un Australien venu réclamer les corps de ses fils -, les scénaristes ont imaginé la suite de toutes pièces, créant pour la commémoration du centenaire de la sanglante bataille un divertissement senti et efficace, dans la plus pure tradition hollywoodienne. De fait, le récit, qui rappelle à la fois GALLIPOLI de Peter Weir et LA VIE ET RIEN D'AUTRE de Bertrand Tavernier, comporte autant de données géopolitiques et sociales avérées que de séquences d'aventures rocambolesques à la Indiana Jones. Le tout est enrobé d'une romance interethnique certes prévisible, mais traitée avec délicatesse et subtilité. En plus de s'investir totalement dans le rôle-titre, Russell Crowe signe une première réalisation robuste et soignée. L'interprète de GLADIATOR et NOAH se montre en outre habile dans la direction d'acteurs, obtenant de convaincantes performances de tous ses partenaires.
Texte : Louis-Paul Rioux
Élie Castiel - Séquences
Autour de la quête d’un père à la recherche de ses trois fils, (...) une histoire d’amour invraisemblablement interethnique est traitée avec tendresse et distance. Crowe, comme d’habitude, se donne entièrement à son personnage. Les comédiens (...) offrent des petites prouesses dignes de mention.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Le scénario (...) comporte (...) quelques faiblesses de taille: l’histoire d’amour entre Connor et Ayshe (...) ressemble à du remplissage et l’absence de contexte historique. Russell Crowe réalisateur, par contre, s’en tire bien. Il a indubitablement l’œil pour l’éclairage.
Megan Lehmann - The Hollywood Reporter
The film gives a lot of space to emotions, but Crowe reins in his outsized personality to contribute an affecting, understated performance and, as director, underplays the allegories, particularly the recurring water motif, so they seep through the narrative organically.
André Lavoie - Le Devoir
Les images splendides signées Andrew Lesnie et la musique envahissante de David Hirschfelder ajoutent de l’étoffe à ce récit au classicisme poussiéreux. En somme, du vieux cinéma fabriqué par un apprenti connaissant très bien les lois et les recettes du système qui en a fait une vedette.
Marc-André Lussier - La Presse
THE WATER DIVINER est (...) un film dégoulinant de bons sentiments, emporté dans un torrent de musique sirupeuse. Le contexte historique ne sert plus ici que de décor pour le déploiement d'un drame sentimental.