É.-U. 2015. Drame d'horreur de Travis Cluff, Chris Lofing avec Pfeifer Brown, Reese Mischler, Cassidy Gifford. La nuit précédant la première d'une pièce tragiquement interrompue vingt ans plus tôt, quatre camarades se retrouvent mystérieusement emprisonnés dans leur école secondaire. Variation incohérente et peu originale sur le thème du "found footage". Quelques effets horrifiques bien amenés. Personnages agaçants campés par des acteurs inexpérimentés. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
La nuit précédant la première d'une pièce tragiquement interrompue vingt ans plus tôt, quatre camarades se retrouvent mystérieusement emprisonnés dans leur école secondaire. Variation incohérente et peu originale sur le thème du "found footage". Quelques effets horrifiques bien amenés. Personnages agaçants campés par des acteurs inexpérimentés. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
Réputée pour ses films d'horreur de style "found Footage" (PARANORMAL ACTIVITY, UNFRIENDED), la maison de production Blumhouse remet le couvert avec ce premier épisode d'une nouvelle série, réalisé à quatre mains. Les cinéastes tirent bon avantage du décor - les entrailles inquiétantes d'une école éclairées à l'infra-rouge -, mais on déplore l'absence délibérée de mise en contexte: on en sait vraiment trop peu sur la tragédie à laquelle l'action prétend faire écho, pour se sentir le moindrement intrigué. Tout en fournissant quelques clés, le retournement final achève de nous convaincre de l'insipidité de cette histoire. À cela s'ajoute le manque de rigueur dans l'usage du piétage supposément retrouvé après le drame: les sources d'enregistrement, et donc les points de vue, alternent en défiant toute cohérence. Affaibli en outre par des acteurs inexpérimentés et peu doués jouant des personnages agaçants et écervelés, THE GALLOWS a néanmoins le mérite de faire sursauter de temps à autre, lorsqu'il s'en remet aux trucs éprouvés: apparitions soudaines, claquements de portes, etc.
Texte : Jonathan Guilbault
Catherine Schlager - La Presse
[L]es scènes auraient pu être véritablement effrayantes si on ne voyait pas les réalisateurs tirer les ficelles. Les portes qui grincent, craquements de pas et images de mauvaise qualité sentent le déjà-vu. Les acteurs, tous plus inconnus les uns que les autres, demeureront probablement dans l'anonymat le plus total avec leurs exécrables performances.
Geoff Berkshire - Variety
Loud noises, narrow corridors, locker doors opening and closing on their own (...) — “The Gallows” isn’t without a certain amount of atmosphere, it simply feels borrowed wholesale. That would matter less with a better script, but the four main characters are paper-thin even by genre norms.