Thomas Sotinel - Le Monde
Jacques Morice - Télérama
LA PEUR est une suite de tableaux, violents, inspirés. Qui disent l'angoisse, l'atrocité, mais aussi le grotesque, de manière (...) viscérale. (...) faute d'un véritable matériau narratif, le film s'enlise et se répète. N'empêche: des images, des «gueules», (...) des délires resteront. Comme après un électrochoc.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Récompensé du prix Jean-Vigo 2015, (...) LA PEUR est basé sur le roman éponyme de Gabriel Chevallier. (...) Damien Odoul cite largement cet ouvrage juste et fort, au style littéraire marqué, dans une voix off, à laquelle les images apportent parfois une redondance.
Clément Ghys - Libération
Refusant (...) d’aller puiser dans les archives, [Odoul] esquisse sa propre fresque, passe du fracas des combats, des Désastres de la guerre de Goya à un théâtre filmé rohmérien. En prenant un détour cauchemardesque, (...) il ne tombe pas dans l’écueil de la «ciné-réalité».
Hubert Lizé - Le Parisien
[LA PEUR] place le spectateur au plus près de ce qu'éprouvent les combattants, en montrant la cruauté, la douleur, les poux, la crasse, les plaies, les pleurs. Grâce à une mise en scène très vivante et à de jeunes acteurs convaincants, (...) on plonge avec eux dans ce bain de folie.
Alexis Campion - Le Journal du dimanche
À la fois didactique et sensible, (...) la mise en scène a le bon goût de rester vivante, engagée au plus près de ses petits soldats de chair et de sang. (...) Pointant la cruauté, le grotesque et bientôt l'absurde, [les] images intègrent habilement des références picturales empruntées à Otto Dix et à Goya.