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Là où Atilla passe...

Can. 2015. Drame de Onur Karaman avec Émile Schneider, Roy Dupuis, Dilan Gwyn. Élevé par un couple de Québécois, un jeune Montréalais d'origine turque renoue avec ses racines par l'intermédiaire d'un collègue de travail. Vague à l'âme personnel mais abscons sur le thème du déracinement. Dénouement arbitraire. Quelques belles compositions. É. Schneider peu expressif. (sortie en salle: 29 janvier 2016)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Là où Atilla passe... (Là où Atilla passe...)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2015. Drame de Onur Karaman avec Émile Schneider, Roy Dupuis, Dilan Gwyn.

Élevé par un couple de Québécois, un jeune Montréalais d'origine turque renoue avec ses racines par l'intermédiaire d'un collègue de travail. Vague à l'âme personnel mais abscons sur le thème du déracinement. Dénouement arbitraire. Quelques belles compositions. É. Schneider peu expressif. (sortie en salle: 29 janvier 2016)

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Atilla travaille dans les cuisines et parfois, dans la salle à manger, d'un restaurant turc de Montréal. Lui-même est originaire de Turquie, bien qu'il ait été adopté lors de sa tendre enfance par un couple de Québécois aujourd'hui en pleine crise conjugale. Alors que sa mère lui intime l'ordre de rencontrer un psychologue susceptible de le remettre sur le chemin de l'école, son père policier essaie, bien maladroitement, de le protéger et de l'impliquer dans la réalisation prochaine de son rêve à lui: ouvrir un restaurant. Mais les projets de l'un et de l'autre sont détournés par Ahmet, un veuf originaire de Turquie avec qui Atilla travaille, et qui l'introduit dans son petit monde. C'est là que le jeune homme fait la connaissance de Asya, une belle étudiante sur le point de retourner à Istanbul.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Des idées mal exprimées, des intentions inabouties et un climat d'apathie profonde pèsent comme une chape de plomb sur ce second long métrage d'Onur Karaman (LA FERME DES HUMAINS). De toute évidence, ce dernier voulait raconter la prise de contact d'un immigré turc (comme lui) avec ses origines et sa culture propre. Mais le scénario opaque et la composition peu expressive d'Émile Schneider empêchent cette évidence de fleurir, et toute connexion avec le spectateur de s'établir. Au contraire, le vague à l'âme du personnage à la psychologie nébuleuse semble avoir contaminé le fond et la forme, jusqu'au dénouement qui, présenté comme inévitable, apparaît au contraire arbitraire et interchangeable. La description sensible de la relation père-fils (forte présence de Roy Dupuis), ainsi que quelques belles compositions d'images, rachètent en partie ce labeur qui, venu du coeur, est resté coincé dans la tête de son auteur. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre du Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)

Texte : Martin Bilodeau

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