É.-U. 2015. Comédie musicale de Elizabeth Banks avec Anna Kendrick, Rebel Wilson, Hailee Steinfeld. Humiliée lors d'un spectacle devant le Président Obama, une chorale trois fois championne nationale tente de redorer son blason en participant à un concours mondial à Copenhague. Suite sans surprises d'un film à succès. Humour bas de gamme. Personnages caricaturaux. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 15 mai 2015)
Humiliée lors d'un spectacle devant le Président Obama, une chorale trois fois championne nationale tente de redorer son blason en participant à un concours mondial à Copenhague. Suite sans surprises d'un film à succès. Humour bas de gamme. Personnages caricaturaux. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 15 mai 2015)
L'humour vole bas dans cette suite sans surprises d'un film à succès inspiré des romans de Michael Rapkin. Laborieusement, le scénario développe quelques sous-intrigues amoureuses et professionnelles, mais celles-ci ont peu ou pas d'impact sur l'enjeu principal. Ainsi, afin de signaler le caractère international de la compétition, les auteurs n'ont rien trouvé de mieux que d'opposer leurs héroïnes «authentiques» à une chorale au charme robotisé d'inspiration est-allemand. L'actrice Elizabeth Banks, qui signe ici sa première mise en scène, roule des mécaniques et passe les plats. Son attention va davantage aux personnages caricaturaux, véritables clichés ambulants dans certains cas, que sur les numéros musicaux, peu mémorables au demeurant. L'interprétation enjouée rend néanmoins l'ensemble sympathique. Tandis que la plupart des scènes cocasses reviennent à la déjantée Rebel Wilson, alias Fat Amy, Banks, dans le rôle de Gail, hérite des répliques les plus pimentées.
Texte : Manon Dumais
Bruno Icher - Télérama
Sur une trame usée, cette pochade suit des collégiennes dans une compétition de chant. Entre un épisode bâclé de la série GLEE et une paresseuse copie de SISTER ACT, le tout abondamment jonché de plaisanteries grasses, ce second volet parviendrait presque à rendre acceptable le premier.
Fionnuala Halligan - Screen Daily
Pleasantly entertaining, PITCH PERFECT 2 scrabbles for a raison d’etre, however, hoping that goodwill from the first show, coupled with a few raunchy gags and cameo appearances, will be enough to get by in the post-GLEE age.
Noémie Luciani - Le Monde
Malgré la réalisation plutôt énergique de l’actrice Elizabeth Banks, (...) le manque d’ambition scénaristique s’affiche dès le début du film. Les sommets de la gloire, atteints dans le premier volet, n’étant intéressants que lorsqu’on en chute, PITCH PERFECT 2 s’ouvre par une performance catastrophique.
Guy Lodge - Variety
There’s a fair amount of rehashed material here, not just from PITCH PERFECT but from every let’s-put-on-a-show musical from the era of Busby Berkeley to STEP UP. Such reservations seems strictly academic, however, when viewed against the whole’s sheer volume of hilarity.
Maude L'Archevêque - La Presse
Au lieu d'amener ses personnages dans de nouvelles directions, (...) Kay Cannon ne fait que répéter les motifs du premier film. (...) les blagues misent trop souvent sur un humour régressif, vaguement raciste et à l'occasion transphobe, qui ne suscite que le malaise. Les numéros musicaux sont (...) inégaux.