É.-U. 2015. Drame fantastique de Breck Eisner avec Vin Diesel, Rose Leslie, Elijah Wood. Un soldat immortel, qui chasse les sorcières depuis le XIIIe siècle, retrouve dans le Manhattan contemporain une ennemie revenue d'entre les morts pour détruire l'humanité. Scénario d'une rare bêtise. Moments d'humour involontaire. Ensemble d'une grande laideur. Interprétation allant du primitif à l'alimentaire. (sortie en salle: 23 octobre 2015)
Un soldat immortel, qui chasse les sorcières depuis le XIIIe siècle, retrouve dans le Manhattan contemporain une ennemie revenue d'entre les morts pour détruire l'humanité. Scénario d'une rare bêtise. Moments d'humour involontaire. Ensemble d'une grande laideur. Interprétation allant du primitif à l'alimentaire. (sortie en salle: 23 octobre 2015)
Dopée aux images de synthèse et peuplée d'acteurs venus boucler leur fin de mois, cette production bas de gamme repose sur un scénario débile, qui recycle sans vie, ni imagination, les poncifs de dizaines de films supérieurs, allant de BLADE à HIGHLANDER, en passant par UNDERWORLD et DA VINCI CODE. Dans le rôle d'un héros à mi-chemin entre Van Helsing, Kojak et James Bond, Vin Diesel (qui a développé et produit cette chose) demeure sans effort dans les limites de son répertoire minimaliste d'expressions, pendant que la réalisation de Breck Eisner (SAHARA, THE CRAZIES) ressasse les clichés formels d'une esthétique pompeuse et pompière, qui atteint ici une rare laideur. Malgré quelques moments d'humour involontaires mais bienvenus, l'ensemble n'est même pas assez drôle pour s'élever au rang de plaisir coupable, et semble avoir bien peu de chances d'accoucher des suites que le dénouement s'efforce d'appeler. Espérons que ce "dernier chasseur de sorcières" sera effectivement l'ultime représentant de sa triste lignée.
Texte : Georges Privet