G.-B. 2015. Drame d'horreur de Tom Harper avec Phoebe Fox, Jeremy Irvine, Helen McCrory. Fuyant Londres pilonnée par l'aviation allemande, deux enseignantes et huit élèves se réfugient dans un manoir, hanté par le fantôme d'une femme qui envoûte les enfants. Adaptation sans surprise d'un roman de Susan Hill. Quelques incohérences. Personnages d'intérêt inégal. Mise en scène correcte mais peu subtile. P. Fox convaincante. (sortie en salle: 2 janvier 2015)
Fuyant Londres pilonnée par l'aviation allemande, deux enseignantes et huit élèves se réfugient dans un manoir, hanté par le fantôme d'une femme qui envoûte les enfants. Adaptation sans surprise d'un roman de Susan Hill. Quelques incohérences. Personnages d'intérêt inégal. Mise en scène correcte mais peu subtile. P. Fox convaincante. (sortie en salle: 2 janvier 2015)
Si le film original savait surprendre et comptait sur l'interprétation saisissante de Daniel Radcliffe pour relever le niveau, cette suite également tirée de l'oeuvre de la romancière anglaise Susan Hill ressemble davantage aux films de fantômes produits en série, dans la veine d'INSIDIOUS 2. En campant l'action dans une brume perpétuelle, Tom Harper (THE SCOUTING BOOK FOR BOYS) réussit certes à forger un climat oppressant, mais son travail manque de subtilité et son intrigue, de tension. Par ailleurs, on saisit mal les facteurs (culpabilité, regard, etc.) qui commandent les manifestations du surnaturel. De plus, les personnages secondaires, comme ceux de Harry et de Mme Hogg, laissent indifférents, tout comme la femme en noir finalement, en déficit de personnalité par rapport au premier film. À noter cependant le jeu de Phoebe Fox, convaincante en institutrice compatissante mais de plus en plus troublée.
Texte : Jonathan Guilbault
Frédéric Mignard - À Voir À Lire
Tous les éléments qui faisaient le charme du premier segment (...) n’ont pas disparu, ils se sont affadis. Les décors ont perdu toute prestance, les cadrages soigneux pâtissent d’une photographie faible, le rythme narratif envoûtant est devenu lymphatique, bref la tourbe a tourné à la fange.
Scott Foundas - Variety
If WOMAN IN BLACK was laudable for its slow-burn intensity, ANGEL OF DEATH is more of a slow lukewarm. In fact, nothing much happens at all for the first hour of the new movie, (...) aside from a few floorboards creaking, doors slamming and decrepit (...) toys being brought mysteriously back to life.
Élie Castiel - Séquences
Moins structuré que son prédécesseur, LA DAME EN NOIR: ANGE DE LA MORT confirme une belle direction d’acteurs, un travail extrêment soignée dans la direction photo. (...) On remarquera la présence de la comédienne Helen McCrory.
Sara Stewart - New York Post
(...) director Tom Harper (...) defaults too often to gotcha scares, which is disappointing; these wartime characters, and their setup, could have made another quality period chiller like the first one. As it is, the film descends into ordinariness, not even worthy of a ghostly Radcliffe cameo.
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) le scénario, le rythme et le jeu des acteurs laissent grandement à désirer. La romance échafaudée entre l’enseignante et un jeune pilote meurtri par la guerre (...) ne fait que briser à tout vent le climat d’épouvante désiré.