G.-B. 2015. Comédie dramatique de Nicholas Hytner avec Alex Jennings, Maggie Smith, Gwen Taylor. Dans les années 1970 à Londres, la relation entre un acteur et dramaturge avec une vieille dame vivant dans une camionnette garée dans son entrée. Adaptation pesante et théâtrale d'un récit autobiographique d'Alan Bennett. Quelques scènes fortes. Longs passages monotones. A. Jennings touchant. M. Smith dans la routine. (sortie en salle: 19 février 2016)
Dans les années 1970 à Londres, la relation entre un acteur et dramaturge avec une vieille dame vivant dans une camionnette garée dans son entrée. Adaptation pesante et théâtrale d'un récit autobiographique d'Alan Bennett. Quelques scènes fortes. Longs passages monotones. A. Jennings touchant. M. Smith dans la routine. (sortie en salle: 19 février 2016)
THE LADY IN THE VAN marque la troisième collaboration au cinéma d'Alan Bennett (scénariste de PRICK UP YOUR EARS) et du réalisateur Nicholas Hytner (THE CRUCIBLE), vingt ans après THE MADNESS OF KING GEORGE, une oeuvre touchée par la grâce. Hélas, on ne peut en dire autant de celle-ci. Pesante et théâtrale, cette chronique relie quelques scènes vraiment fortes par de longs passages verbeux et monotones, écrasés par la musique pompière de George Fenton. L'humour, les dialogues, les personnages, bref l'ensemble, aussi prévisible qu'une peinture à numéros, sent le labeur de l'écriture. Un matériau lourd, duquel Bennett, parti de son récit autobiographique paru en 1999, n'est pas parvenu à s'affranchir, et que Hytner, par sa mise en scène un peu trop conventionnelle et sa direction d'acteurs molle, n'a pas réussi à transcender. La composition routinière de la grande Maggie Smith en fait foi. On retient néanmoins celle, plus touchante et complexe, d'Alex Jennings dans le rôle duel de l'homme et de l'écrivain. (Texte rédigé en septembre 2015, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
François Lévesque - Le Devoir
Créée à Londres en 1999, (...) la pièce (...) est inspirée par l’amitié inattendue, et bien réelle, qui naquit entre Alan Bennett et ladite dame, rôle écrit spécifiquement pour Maggie Smith qui le reprend avec bonheur dans cette adaptation cinématographique tour à tour drôle et poignante.
Marc-André Lussier - La Presse
LA DAME À LA CAMIONNETTE, qui emprunte parfois les allures d'un téléfilm, ne se distingue guère du côté de la réalisation. Cela dit, [Nicholas] Hytner a quand même eu le bon goût d'éviter les pièges du sentimentalisme.
Thomas Sotinel - Le Monde
(...) si le scénario dévoile très méthodiquement les secrets de la souffrance qui rendit folle Miss Shepherd, son interprète dispense ces révélations avec une grande finesse. (...) Maggie Smith rend ce tourment si palpable que l’on finit par voir le reste du film à travers ses yeux sans pitié.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Inspiré d’une histoire vraie, ce drame dont le scénario est signé par le véritable Alan Bennett raconte comment l’artiste a retrouvé l’inspiration (...) au contact d’une vieille dame peu ordinaire mais attachante, incarnée par l’irréductible Maggie Smith, 81 ans. Une jolie histoire entre rires et larmes, so british.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Le film (...) apporte, grâce à l’interprétation de Maggie Smith, plus de proximité et d’empathie pour Miss Shepherd [que dans le livre]. (...) Interprète de Miss Shepherd, (...) Maggie Smith, principal atout du film, (...) lui prête, malgré les guenilles, un charme so british.