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L'Ombre des femmes

Fr. 2015. Drame sentimental de Philippe Garrel avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam. À Paris, un documentariste infidèle découvre que sa femme a elle aussi un amant. Oeuvre douce-amère à la fois pudique et drôle. Héritage de la Nouvelle Vague assumé. Voix off intelligente. Dernier tiers moins tonique. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 novembre 2015)

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L'Ombre des femmes (L'Ombre des femmes)

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Fr. 2015. Drame sentimental de Philippe Garrel avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam.

À Paris, un documentariste infidèle découvre que sa femme a elle aussi un amant. Oeuvre douce-amère à la fois pudique et drôle. Héritage de la Nouvelle Vague assumé. Voix off intelligente. Dernier tiers moins tonique. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 novembre 2015)

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Funfilm Distribution
Pierre, documentariste parisien, vit chichement dans un appartement sous les combles avec son épouse Manon. Scripte et monteuse sur ses films, celle-ci a également un petit boulot de surveillante de cantine dans une école, qui permet au couple de joindre les deux bouts. Au cours de la préparation d'un documentaire sur Henri, un ancien de la Résistance, Pierre rencontre par hasard Élisabeth, étudiante au doctorat en histoire. Rapidement, ils deviennent amants. Mais en comprenant que Pierre ne quittera pas Manon, Élisabeth lui annonce avoir aperçu cette dernière par deux fois en compagnie d'un autre homme. En rentrant, le cinéaste confronte sa femme, qui promet de quitter son amant sur-le-champ. Mais entre eux, la blessure est trop à vif, surtout lorsque Manon comprend que Pierre aussi l'a trompée. Ils ne se reverront qu'un an plus tard, à l'enterrement d'Henri.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Poursuivant son exploration des complexités du sentiment amoureux, en prenant encore une fois les choses sérieuses à la légère et vice versa, Philippe Garrel (LA JALOUSIE) signe un film doux-amer à la fois pudique et drôle, aérien et grave, tendre et cruel. Baigné dans un noir et blanc très doux signé Renato Berta, L'OMBRE DES FEMMES revendique pleinement l'héritage de la Nouvelle Vague, tout en étant absolument contemporain. Narré par une voix off intelligente et originale, le récit semble toutefois perdre de son tonus narratif dans le dernier tiers. Dans les trois rôles principaux, composés à partir d'improvisations, Stanislas Merhar semble parfois monolithique et la nouvelle venue Lena Paugam apparaît par moments pataude. Au contraire de Clotilde Coureau, qui déploie une sensibilité à fleur de peau extrêmement touchante.

Texte : Helen Faradji

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