É.-U. 2015. Science-fiction de Wes Ball avec Kaya Scodelario, Rosa Salazar, Thomas Brodie Sangster. Des jeunes s'évadent d'un laboratoire, où ils devaient servir de cobayes dans une recherche visant à enrayer le virus qui a transformé les humains en monstres meurtriers. Adaptation décevante du deuxième volet de la saga dystopique de James Dashner. Motifs dramatiques empruntés. Réalisation vigoureuse et spectaculaire. Interprétation agitée. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
Des jeunes s'évadent d'un laboratoire, où ils devaient servir de cobayes dans une recherche visant à enrayer le virus qui a transformé les humains en monstres meurtriers. Adaptation décevante du deuxième volet de la saga dystopique de James Dashner. Motifs dramatiques empruntés. Réalisation vigoureuse et spectaculaire. Interprétation agitée. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
Avec son labyrinthe aux pièges ingénieux, son mystère bien entretenu et sa description étonnante d'une micro-société improvisée, THE MAZE RUNNER, premier épisode de la saga dystopique adaptée des romans de James Dashner, apportait un vent de fraîcheur. À l'inverse, cette suite sent le renfermé. On a en effet droit ici à des courses-poursuites répétitives, des attaques de zombies aux airs de déjà-vu, et surtout, des enjeux dramatiques paresseusement empruntés aux séries HUNGER GAMES et DIVERGENT - dont le deuxième volet, ironiquement, emprunte au premier MAZE RUNNER. Si la réalisation de Wes Ball est encore vigoureuse et spectaculaire, grâce à des effets numériques de haut niveau, l'interprétation manque cette fois de convaincre, l'agitation ayant pris le pas sur l'intensité.
Texte : Louis-Paul Rioux