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Jem et les hologrammes (Jem and the Holograms)

É.-U. 2015. Drame musical de Jon M. Chu avec Aubrey Peeples, Stefanie Scott, Hayley Kiyoko. Catapultée au rang de superstar grâce à un clip viral, une chanteuse sans expérience traverse une crise d'identité. Adaptation dégoulinante de bons sentiments d'un dessin animé des années 1980. Esthétique hideuse. Réalisation disparate. Interprétation médiocre. (sortie en salle: 23 octobre 2015)

Général
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Jem et les hologrammes (Jem and the Holograms)

Général Général

É.-U. 2015. Drame musical de Jon M. Chu avec Aubrey Peeples, Stefanie Scott, Hayley Kiyoko.

Catapultée au rang de superstar grâce à un clip viral, une chanteuse sans expérience traverse une crise d'identité. Adaptation dégoulinante de bons sentiments d'un dessin animé des années 1980. Esthétique hideuse. Réalisation disparate. Interprétation médiocre. (sortie en salle: 23 octobre 2015)

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Sous le nom d'emprunt de Jem, Jerrica Benton est catapultée au rang de superstar grâce à un vidéoclip viral. Erica Raymond, présidente de Starlight Music, lui fait une offre de contrat qu'elle ne peut refuser. Mais la crise d'identité guette la vedette instantanée. Qui est-elle vraiment? La petite orpheline élevée par sa tante Bailey? Ou la mystérieuse popstar aux cheveux roses? Pour corser l'épreuve, l'ambitieuse Erica lui demande de larguer ses trois soeurs, qui forment son groupe, afin de poursuivre une carrière solo. Parallèlement, avec l'aide de ces dernières et d'un séduisant stagiaire de chez Starlight, Jerrica s'engage dans une chasse aux trésors afin de reconstituer Synergie, petit robot que lui a légué son père avant de mourir. Tandis que Synergie reprend forme, morceau par morceau, l'adolescente apprend à recomposer son puzzle identitaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Hideuse et dégoulinante de bons sentiments, cette adaptation aux couleurs acidulées d'un insignifiant dessin animé des années 1980 assemble complaisamment clips de YouTube et trajets sur Google Map à l'interface d'autres médias sociaux. Croyant à tort pouvoir relever le récit insipide et prévisible sur les valeurs familiales et les périls de la célébrité, le tâcheron Jon M. Chu (G.I. JOE: RETALIATION, JUSTIN BIEBER'S BELIEVE) enchaîne d'interminables numéros de pop indigeste. Pour alourdir le bilan, l'ensemble se distingue par l'incroyable manque de goût des stylistes, qui empruntent sans discernement à David Bowie époque Zyggy, à KISS et à Lady Gaga. Malgré les contributions de la piquante Juliette Lewis (Erica Raymond) et de la rassurante Molly Ringwald (tante Bailey), l'interprétation d'ensemble se révèle médiocre.

Texte : Manon Dumais

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