Go to main content
5

Je suis la rage (I Am Wrath)

É.-U. 2015. Thriller de Chuck Russell avec John Travolta, Christopher Meloni, Amanda Schull. Devant le refus de la police d'arrêter le meurtrier de sa femme, un ex-agent des services secrets américains décide de se faire lui-même justice. Intrigue convenue et peu crédible faisant l'apologie de l'autojustice. Personnages dessinés à gros traits. Réalisation manquant de punch. Jeu sans subtilité de J. Travolta. (sortie en salle: 20 mai 2016)

13 ans + (violence)
5

Je suis la rage (I Am Wrath)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2015. Thriller de Chuck Russell avec John Travolta, Christopher Meloni, Amanda Schull.

Devant le refus de la police d'arrêter le meurtrier de sa femme, un ex-agent des services secrets américains décide de se faire lui-même justice. Intrigue convenue et peu crédible faisant l'apologie de l'autojustice. Personnages dessinés à gros traits. Réalisation manquant de punch. Jeu sans subtilité de J. Travolta. (sortie en salle: 20 mai 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
De retour d'un voyage d'affaires, l'ingénieur Stanley Hill est accueilli à l'aéroport de Columbus par son épouse Vivian. Dans le parking souterrain, le couple est attaqué par trois individus. Stanley est assommé, tandis que Vivian est mortellement poignardée. Sous le choc, le veuf collabore néanmoins du mieux qu'il peut avec la police, en donnant une description assez précise d'un des agresseurs. Quelques jours plus tard, Stanley est convoqué par le détective Gibson, qui avait pris sa déposition: un voyou correspondant au profil a été arrêté. Or, bien qu'identifié formellement par l'ingénieur, le criminel est relâché, faute de preuves. C'en est trop pour Stanley. Ancien agent des services secrets, il entreprend de se faire lui-même justice, avec l'aide de Dennis, un vieux camarade de combat toujours en activité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après 14 ans d'absence - THE SCORPION KING date de 2002 -, Chuck Russell revient au cinéma, mais par la petite porte et sans éclat. En effet, si I AM WRATH n'a rien de déshonorant dans la modeste filmographie du réalisateur de ERASER et THE MASK, il s'agit d'une série B convenue qui n'a aucune chance de relancer sa carrière, ni celle, en chute libre, de sa vedette John Travolta. Peu crédible, l'intrigue fait l'apologie de l'autojustice et enchaîne les exécutions de "méchants" à faciès basanés. Les personnages sont tous monolithiques, tandis que le questionnement philosophico-religieux du héros sonne faux. Techniquement correcte, la réalisation de Russell est lourde par moments, mais surtout, elle manque cruellement de punch. Occupant la place laissée vacante par Steven Seagal, Travolta promène avec ennui sa figure inexpressive d'un bar malfamé à une boîte de nuit louche sans réussir à nous faire croire à son personnage qui, après 20 ans d'inactivité sur le terrain, retrouve en quelques secondes ses réflexes d'antan.

Texte : Olivier Lefébure

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3