É.-U. 2015. Drame d'horreur de Leigh Whannell avec Stefanie Scott, Lin Shaye, Dermot Mulroney. Surmontant ses propres peurs, une veuve capable de communiquer avec les morts vient au secours d'une adolescente persécutée par une entité maléfique. Antépisode sans réelle surprise. Personnages secondaires schématiques. Ambiance irréelle bien forgée. Effets-chocs téléphonés. L. Shaye solide et attachante. (sortie en salle: 5 juin 2015)
Surmontant ses propres peurs, une veuve capable de communiquer avec les morts vient au secours d'une adolescente persécutée par une entité maléfique. Antépisode sans réelle surprise. Personnages secondaires schématiques. Ambiance irréelle bien forgée. Effets-chocs téléphonés. L. Shaye solide et attachante. (sortie en salle: 5 juin 2015)
Scénariste attitré de la série INSIDIOUS, Leigh Wannell s'essaie maintenant à la réalisation pour cet antépisode qui s'avère à la fois moins terrifiant et surprenant que le premier film - la maîtrise du langage cinématographique de James Wan faisant ici défaut -, et plus sobre et mesuré que le second. Dans ce récit centré sur le personnage d'Elise, la notion de voyage astral - si féconde dans les opus précédents -, est ici remplacée par une possession démoniaque plus classique, à laquelle se greffent les thèmes attendus du deuil insurmontable et de l'incompréhension parentale. Des personnages secondaires schématiques viennent meubler un temps la première partie, pour être totalement évacués de la deuxième. À la réalisation, Wannell réussit parfois à créer une ambiance irréelle, mais rarement à provoquer la frayeur, tant ses effets-chocs sont téléphonés. En outre, les dernières minutes du film, destinées à faire le pont avec les deux épisodes précédents, manquent singulièrement de subtilité. Lin Shaye s'impose dans le rôle de l'attachante médium aux prises avec ses propres traumatismes, face à un Dermot Mulroney plutôt gaspillé et une Stefanie Scott sincère, mais peu mémorable.
Texte : Louis-Paul Rioux
Scott Foundas - Variety
“Chapter 3” so often feels like a second-tier 1980s sitcom that you spend a good deal of the film wondering if Whannell was aiming for parody.
Élie Castiel - Séquences
Tout est dans la suggestion, ce qui en soit n’est pas un mauvais trait narratif, mais ne suscitant pas l’adhésion totale du spectateur avide de sensations fortes.
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Après deux très bons films, le nom INSIDIOUS est désormais terni par un troisième chapitre bien en dessous des attentes, flirtant avec l’horreur sans jamais nous offrir de réels frissons.