É.-U. 2015. Comédie dramatique de Brett Haley avec Blythe Danner, Martin Starr, Sam Elliott. Veuve depuis 20 ans, une retraitée de l'enseignement rompt avec la routine et la solitude en se liant d'amitié avec un trentenaire et en s'éprenant d'un septuagénaire. Regard doux-amer sur la vie amoureuse des personnes âgées. Mise en scène sobre et sans artifices. Compositions visuelles d'une belle homogénéité. Performance nuancée de B. Danner. (sortie en salle: 29 mai 2015)
Veuve depuis 20 ans, une retraitée de l'enseignement rompt avec la routine et la solitude en se liant d'amitié avec un trentenaire et en s'éprenant d'un septuagénaire. Regard doux-amer sur la vie amoureuse des personnes âgées. Mise en scène sobre et sans artifices. Compositions visuelles d'une belle homogénéité. Performance nuancée de B. Danner. (sortie en salle: 29 mai 2015)
En dépit de son jeune âge, Brett Haley (l'inédit THE NEW YEAR) pose un regard pénétrant, empreint de mélancolie, sur la vie amoureuse et quotidienne des personnes âgées. Le cinéaste ne se prive pas non plus de ficeler quelques bonnes blagues et situations cocasses sur la légère impertinence de ces retraités dynamiques et enjoués, qui évoluent dans un environnement ensoleillé, voire idyllique. En accord avec l'existence sans aspérités de son héroïne à l'élégance irréprochable, le récit se construit par accumulation de scènes émouvantes ou anecdotiques, dont celles impliquant un locataire indésirable. Bref, cette romance du troisième âge ne manque pas de charme et permet à l'actrice Blythe Danner (PRINCE OF TIDES, PAUL) de donner sa pleine mesure. Grâce à sa composition nuancée, cette dernière illumine le film et prouve une fois encore que le cinéma américain n'a jamais su rendre justice à son charisme indéniable.
Texte : André Lavoie
Justin Chang - Variety
Haley and Marc Basch’s script is nothing if not a succession of moments to savor, where what matters isn’t the fairly predictable narrative destination so much as the simple pleasure of spending time in these characters’ company.
François Lévesque - Le Devoir
[L]es deux rôles masculins ont beau être fort intéressants, I'LL SEE YOU IN MY DREAMS repose d’abord et avant tout sur un premier rôle féminin aussi étoffé qu’attachant. Blythe Danner (...) incarne Carol avec un naturel confondant.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Il manque au film de 92 minutes une certaine finesse que la distribution éblouissante ne parvient pas à compenser.
Chantal Guy - La Presse
Le rythme lent de I'LL SEE YOU IN MY DREAMS a de quoi rebuter les accros du revirement de situation que nous sommes devenus à force d'intrigues infernales, mais il a parfaitement son sens dans l'univers qui est dépeint dans ce film.