É.-U. 2015. Comédie de Nima Nourizadeh avec Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Topher Grace. Un commis phobique et grand consommateur de marijuana découvre qu'il est en vérité le prototype désactivé d'une manufacture d'hyper-agents meurtriers commanditée par la CIA. Virée nocturne jubilatoire. Ensemble imparfait mais irrévérencieux et pince-sans-rire. Signature visuelle forte, sans ostentation. Jeu harmonieux des deux vedettes. (sortie en salle: 21 août 2015)
Un commis phobique et grand consommateur de marijuana découvre qu'il est en vérité le prototype désactivé d'une manufacture d'hyper-agents meurtriers commanditée par la CIA. Virée nocturne jubilatoire. Ensemble imparfait mais irrévérencieux et pince-sans-rire. Signature visuelle forte, sans ostentation. Jeu harmonieux des deux vedettes. (sortie en salle: 21 août 2015)
Cette virée nocturne jubilatoire possède l'esprit d'INTO THE NIGHT. Pas étonnant, sachant que son scénario - qui raconte la naissance d'un superhéros à échelle humaine - est l'oeuvre du fils de John Landis, Max. Du reste, AMERICAN ULTRA rappelle par son thème (la redécouverte identitaire d'un monstre manufacturé) les films TOTAL RECALL et A HISTORY OF VIOLENCE. L'ensemble imparfait, un peu formaté dans sa deuxième partie, vaut surtout pour son humour irrévérencieux et pince-sans-rire, qui jaillit dans les instants les plus inattendus. Les inévitables invraisemblances ne sont pas toujours bien assumées, mais l'ensemble compense par le déploiement d'une énergie folle et la signature visuelle forte du réalisateur de PROJECT X. Les deux vedettes jouent leur partition à l'unisson avec un charme irrésistible.
Texte : Martin Bilodeau
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) on est ici dans un monde de violence extrême (sans «gore», toutefois) et d’humour complètement déjanté, la combinaison des deux faisant de [ce film] une production indépendante décapante à la KICK-ASS. De plus, Kristen Stewart et Jesse Eisenberg forment un couple crédible, à la chimie évidente.
François Lévesque - Le Devoir
La trame (...) n’est pas neuve. L’originalité émane plutôt du protagoniste lui-même, (...) improbable machine de combat. (...) Joyeusement tirés par les cheveux, les affrontements se succèdent à un rythme trépidant, histoire, entre autres, de distraire le spectateur des nombreux trous dans le récit.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) Nourizadeh mêle l'action traditionnelle - certaines scènes sont (...) très sanglantes - et l'humour décalé, sans que jamais la première approche prenne le dessus sur l'autre. (...) certains gags font mouche. Jesse Eisenberg et Kristen Stewart (...) prennent visiblement plaisir à s'éloigner de leurs rôles habituels.
Andrew Barker - Variety
AMERICAN ULTRA (...) often plays like a live-action Roadrunner cartoon, but without the sense of stylistic anarchy to pull it off. [Topher] Grace, in particular, goes too over-the-top to be effectively detestable, but not far enough to be a satisfying comic villain.
Vincent Ostria - Les Inrockuptibles
Le réalisateur de PROJET X récidive dans la comédie pyrotechnique sur un autre mode et un autre mood. Mais grosso modo le principe reste le même: casser un maximum de matériel et faire le plus de bruit possible. (...) AMERICAN ULTRA ou le défoulement extra.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
The most creative and witty part of the entire film may well be the animated end credits, which have a bracing panache mostly absent from what's come before.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Jesse Eisenberg est plutôt drôle dans le rôle du loser transformé en Jason Bourne «?à l’insu de son plein gré?». Mais les combats sanglants et les personnages très cartoon ne réussissent pas vraiment à faire décoller cette comédie d’action.
Thomas Sotinel - Le Monde
Une fois établie [la] double identité, AMERICAN ULTRA, qui amusait jusqu’ici par le double pastiche de deux univers cinématographiques a priori exclusifs l’un de l’autre (l’intimisme à petit budget, le spectacle de destruction massive), glisse sur les rails du film d’action.
Pierre Murat - Télérama
Couple sympa: (...) Jesse Eisenberg et Kristen Stewart. Scénario marrant, avec des seconds rôles extravagants comme on les aime. (...) Mais il eût fallu Tarantino à la mise en scène ou (...) William Friedkin. (...) Le film se laisse voir. Avec un vrai cinéaste, il eût mérité d'être vu.