Can. 2015. Drame de guerre de Paul Gross avec Rossif Sutherland, Paul Gross, Clark Johnson. En Afghanistan, un tireur d'élite et un agent du renseignement canadien cherchent à obtenir l'aide d'un moudjahidine légendaire. Récit simpliste et nourri aux clichés. Plongée immersive dans l'horreur de la guerre. Direction photo aux accents documentaire. Effets de style racoleurs. Interprétation inégale. (sortie en salle: 9 octobre 2015)
En Afghanistan, un tireur d'élite et un agent du renseignement canadien cherchent à obtenir l'aide d'un moudjahidine légendaire. Récit simpliste et nourri aux clichés. Plongée immersive dans l'horreur de la guerre. Direction photo aux accents documentaire. Effets de style racoleurs. Interprétation inégale. (sortie en salle: 9 octobre 2015)
Après avoir détaillé sans ménagement la Première Guerre mondiale dans PASSCHENDAELE, Paul Gross emprunte la même démarche immersive pour raconter l'intervention occidentale en Afghanistan. Ses moyens: une caméra à l'épaule aux mouvements heurtés, ainsi qu'une direction photo ultralumineuse, qui donne un relief quasi-documentaire aux images. Mais les effets de style spectaculaires et la musique assourdissante gâtent la sauce. Pareillement, le récit manichéen multiplie les clichés complaisants. Du drame de guerre aux préoccupations éthiques et géopolitiques, HYENA ROAD passe rapidement au film de genre à grosses ficelles. Dans les rôles principaux, Gross fait preuve d'un charisme viril crédible. Mais Rossif Sutherland, aussi expressif qu'un bâton de bois, défend sa partition de façon mécanique et sans spontanéité.
Texte : Helen Faradji