É.-U. 2015. Science-fiction de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth. À la tête d'un groupe de rebelles, l'héroïne d'une téléréalité meurtrière infiltre le siège du gouvernement afin de tuer le président tyrannique. Satisfaisant dernier épisode d'une populaire saga dystopique. Développements surprises. Débauche hurlante d'action. Approche visuelle inspirée. Composition moins sentie de J. Lawrence. (sortie en salle: 20 novembre 2015)
À la tête d'un groupe de rebelles, l'héroïne d'une téléréalité meurtrière infiltre le siège du gouvernement afin de tuer le président tyrannique. Satisfaisant dernier épisode d'une populaire saga dystopique. Développements surprises. Débauche hurlante d'action. Approche visuelle inspirée. Composition moins sentie de J. Lawrence. (sortie en salle: 20 novembre 2015)
Le rideau tombe d'assez belle façon sur la saga dystopique imaginée par Suzanne Collins. Le précédent épisode avait préparé les spectateurs à la débauche hurlante d'action contenue dans cet ultime opus, le plus orwellien des quatre, où la ville devient l'arène truffée de pièges de ces "jeux de la faim non officiels" visant à renverser la dictature et rendre le pouvoir au peuple. Mais les enjeux se corsent et l'ennemi se déplace, ce qui donne lieu à des développements surprises et un coup de théâtre bien amené (quoiqu'un peu prévisible) au long d'un parcours culminant sur un dénouement en deux temps, le premier escamoté et un peu confus, le second en forme de symphonie pastorale. Or, c'est justement dans les contrastes de tons et les oppositions de temps que le film de Francis Lawrence apparaît le plus fécond. Haute technologie et décadence, Jeanne d'Arc et contredanse, passé et présent s'emmêlent avec grâce. Figure messianique de l'affaire, Jennifer Lawrence contribue pour la forme, mais le coeur n'y est plus.
Texte : Martin Bilodeau
Luc Chaput - Séquences
Jennifer Lawrence confirme encore une fois ses qualités d’actrice. (...) La plupart des autres acteurs n’ont que peu de scènes à se mettre en bouche. Seul Donald Sutherland rend un peu plus complexe son patricien. (...) La conclusion attendue arrive après de multiples et longuettes péripéties.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) le point final de la saga HUNGER GAMES (...) est (...) décevant [et] confirme les doutes: l'adaptation cinématographique du dernier tome de la trilogie de Suzanne Collins n'avait pas besoin de se faire en deux films - sinon pour des raisons mercantiles. À l'arrivée, on n'a pas fait durer le plaisir, on l'a dilué.
Chris Knight - The Gazette
Fighting the good fight, as always, is Katniss Everdeen. Jennifer Lawrence continues to be the best thing about THE HUNGER GAMES, and it’s heartening to see that this fine young actor hasn’t been handicapped by appearing in a young-adult adaptation.
Francis Lawrence - Le Journal de Montréal
"Je ne pense pas qu’on aurait pu résumer le dernier livre en un seul film avec tous les thèmes (...) abordés. HUNGER GAMES: LA RÉVOLTE, PARTIE 1 porte sur la propagande, la manipulation des médias et tout ce qui précède la guerre. Tandis que [la partie 2] parle de la guerre et de ses répercussions."
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) [cascades] bien faites, (...) excellents décors, (...) musique tantôt légère, (...) tantôt lourde, (...) mais un air de déjà-vu. Les deux premiers volets sonnaient plus neufs. (...) Le scénario n’est pas à la hauteur (...) et les bons sentiments (...) clôturent cette trilogie à travers des images convenues.