Go to main content
4

Fucké

Can. 2015. Documentaire de Simon Gaudreau . Portrait de sept hommes aux prises avec des problèmes d'argent, d'alcool ou de drogue, qui habitent la même maison de chambres à Montréal. Regard empathique et sans jugement sur la misère humaine. Traitement naturaliste, dans la veine du cinéma vérité. Témoignages très touchants de certains participants sur la fin. (sortie en salle: 1 mai 2015)

En attente de classement
4

Fucké (Fucké)

En attente de classement En attente de classement

Can. 2015. Documentaire de Simon Gaudreau .

Portrait de sept hommes aux prises avec des problèmes d'argent, d'alcool ou de drogue, qui habitent la même maison de chambres à Montréal. Regard empathique et sans jugement sur la misère humaine. Traitement naturaliste, dans la veine du cinéma vérité. Témoignages très touchants de certains participants sur la fin. (sortie en salle: 1 mai 2015)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Vidéographe
Ils s'appellent Claude, Denis, François, Jean-Guy, Mario, Nicolas et Patrick. Ils ont entre 32 et 65 ans, proviennent d'horizons différents, mais ont tous en commun d'habiter la même maison de chambres à Montréal, ultime étape d'une vie brisée par la maladie, l'alcool ou la drogue. Durant plusieurs mois, le cinéaste Simon Gaudreau filme le quotidien de ces sept hommes, aux prises avec de nombreux problèmes d'argent et de toxicomanie. Au fil des conversations, chacun de ces "fuckés" révèle sa part de souffrance et d'humanité, dévoilant au passage ses erreurs de parcours, ses espoirs et ses regrets.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film, Simon Gaudreau pose un regard empathique et dénué de jugement sur un groupe d'hommes "multipoqués", brossant d'eux des portraits chaleureux, empreints de désespérance. Caméra à l'épaule, le réalisateur entre dans leur intimité, révélant au passage leurs déplorables conditions d'existence, qui ne font que se dégrader au fil du temps. Ainsi, en un plan, simple mais ô combien éloquent, Gaudreau dévoile toute la déchéance de Claude dont l'avenir, à l'image des toilettes de la maison, est irrémédiablement bouché. Le traitement naturaliste, dans la veine du cinéma vérité, convient parfaitement au sujet. D'aucuns seront toutefois agacés par le parti pris de neutralité du réalisateur, notamment face au propriétaire de la maison de chambres - invisible à l'écran -, qui abuse du statut précaire de ses pensionnaires pour les laisser vivre dans un taudis. Sur la fin, certains témoignages se font plus touchants, particulièrement celui de Nicolas qui, au sortir de l'hôpital, subit une prise de conscience douloureuse.

Texte : Olivier Lefébure

Revue de presse

Chez les poqués de la vie

Ce documentaire témoigne par la bande de l’incurie des services sociaux qui laissent une personne handicapée à ce point sans secours. Dans ce sens, il mérite de leur tendre ce terrible miroir.

Fucké Simon Gaudreau

Cinéma brutal

Tout comme Robert Morin et Werner Herzog avant lui, [Gaudreau] n’hésite pas à utiliser son regard subjectif pour montrer non pas une réalité sociale, mais la réalité de ses personnages. Des individus attachants mais fragiles, qu’il a filmés sur une période de deux ans.

Fucké Simon Gaudreau

Dans un immeuble près de chez vous...

(...) le film de Gaudreau est dur, troublant, déstabilisant. (...) son film a cependant le grand mérite de nous remettre «dans la face» un quotidien qui peut se passer dans un immeuble près de chez nous. Cet immeuble duquel on détourne le regard dès qu'on s'en approche.

Fucké Simon Gaudreau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3