É.-U. 2015. Drame social de Peter Sollett avec Julianne Moore, Ellen Page, Michael Shannon. Condamnée par le cancer, une détective de la police du New Jersey se bat pour faire reconnaître sa concubine par son employeur, afin que cette dernière puisse toucher sa pension. Oeuvre consensuelle inspirée d'une histoire vraie. Message politique et social prédominant. Réalisation un peu monotone. Bonnes compositions de J. Moore et M. Shannon. (sortie en salle: 16 octobre 2015)
Condamnée par le cancer, une détective de la police du New Jersey se bat pour faire reconnaître sa concubine par son employeur, afin que cette dernière puisse toucher sa pension. Oeuvre consensuelle inspirée d'une histoire vraie. Message politique et social prédominant. Réalisation un peu monotone. Bonnes compositions de J. Moore et M. Shannon. (sortie en salle: 16 octobre 2015)
Par leur originalité et le sentiment de liberté qui s'en dégageait, RAISING VICTOR VARGAS et NICK AND NORAH'S INFINITE PLAYLIST tournaient le dos avec bonheur aux modèles préfabriqués. Le troisième long métrage de l'Américain Peter Sollett n'a pas la même ambition. FREEHELD est en effet une oeuvre modelée et consensuelle, qui fait passer devant ses intentions artistiques son précieux message politique. Bien fait mais fonctionnel, harmonieux mais un peu monotone, le film se caractérise par une intrigue en crescendo, qui tire sa source dans la détermination de l'héroïne, bien défendue par Julianne Moore, et quelques leviers dramaturgiques empruntés au drame judiciaire, genre auquel le scénariste Ron Nyswaner (PHILADELPHIA) est rompu. Dans la peau du bon flic livrant combat pour son amie, Michael Shannon est épatant.
Texte : Martin Bilodeau