É.-U. 2015. Aventures de Baltasar Kormakur avec Jason Clarke, Josh Brolin, John Hawkes. Au printemps 1996, l'ascension du mont Everest par des alpinistes amateurs prend des proportions dramatiques quand survient une tempête imprévue. Page noire de l'histoire de l'alpinisme, racontée dans un style très classique. Personnages attachants. Réalisation spectaculaire. Distribution cinq étoiles convaincante. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
Au printemps 1996, l'ascension du mont Everest par des alpinistes amateurs prend des proportions dramatiques quand survient une tempête imprévue. Page noire de l'histoire de l'alpinisme, racontée dans un style très classique. Personnages attachants. Réalisation spectaculaire. Distribution cinq étoiles convaincante. (sortie en salle: 18 septembre 2015)
L'Islandais Balthasar Kormakur (101 REYKJAVIK, 2 GUNS) met en scène de manière spectaculaire une page noire de l'histoire de l'alpinisme, dans une suite d'images vertigineuses et saisissantes de réalisme, rehaussées par un emploi efficace de la technologie 3D. Un peu lent à démarrer, le récit captivant, d'une forme très classique, met l'humain au centre de l'équation. Du reste, les personnages se révèlent fort attachants, bien que demeurant plutôt schématiques, et ils sont défendus avec conviction par une distribution cinq étoiles. Divers éléments véridiques, dont la grossesse de la jeune épouse de Rob Hall, ajoutent à la force dramatique du scénario, qui pose en outre un regard critique sur le phénomène des touristes de l'Everest. Cela dit, par moments il est difficile de démêler qui est qui, dans ce cortège de grimpeurs barbus, et certains plans jouent tellement sur la profondeur de champ et le relief, que des monuments et sites de l'Himalaya ont l'air de maquettes à l'écran.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jacques Morice - Télérama
L'éclatement du groupe, le manque progressif d'oxygène, le froid qui attaque, la lente avancée, (...) tout cela est mis en scène de manière très physique, efficace, spectaculaire. On en sort plutôt conquis, grâce à cette alliance de réalisme et de suspense.
Tim Grierson - Screen Daily
Shooting everywhere from the Italian Alps to Pinewood Studios, Kormákur rarely evokes the vertigo-like queasiness that mountain-climbing documentaries (...) elicit. (...) For a movie about battling the cruel realities of nature, EVEREST feels surprisingly artificial.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
L’utilisation de la 3D permet au réalisateur (...) de multiplier les plans verticaux qui donnent le vertige et coupent le souffle. On retrouve l’esprit des films catastrophe des années 1970: longue exposition, casting prestigieux, observation du comportement humain en situation de survie.
André Lavoie - Le Devoir
[EVEREST] ne manque pas de panache sur le plan visuel, véritable débauche d’images spectaculaires de cette montagne mythique, (...) en partie reconstituée dans les Alpes italiennes… et en studio. (...) Mais ce n’est pas suffisant pour camoufler le gaspillage de talents, et le triomphe du vide.
Justin Chang - Variety
If the film is weak on characterization, the actors provide strong links nonetheless. [Jason] Clarke (...) does some of his most appealing work as a patient, meticulous and unfailingly loyal team leader. Brolin and Hawkes are superb as two climbers whose abilities aren’t entirely equal to their ambitions.
Sonia Sarfati - La Presse
Vertige. Montée d'adrénaline quand une échelle se décroche. Sentiment d'oppression. (...) Voir ce film en 3D, (...) c'est avoir l'impression d'être là, avec eux. Mais ce «être là» (...) souffre, paradoxalement, de la [trop grande] minutie avec laquelle le scénario (...) relate les événements.