É.-U. 2015. Comédie de Doug Ellin avec Jeremy Piven, Kevin Connolly, Adrian Grenier. Alors qu'il réalise son premier film, un acteur populaire vit diverses tribulations avec son demi-frère, ses amis d'enfance et le patron du studio qui pilote son projet. Adaptation fidèle d'une série télévisée. Récit superficiel et misogyne. Répliques mordantes. Réalisation dynamique. Images racoleuses. J. Piven savoureux. A. Grenier fade. (sortie en salle: 3 juin 2015)
Alors qu'il réalise son premier film, un acteur populaire vit diverses tribulations avec son demi-frère, ses amis d'enfance et le patron du studio qui pilote son projet. Adaptation fidèle d'une série télévisée. Récit superficiel et misogyne. Répliques mordantes. Réalisation dynamique. Images racoleuses. J. Piven savoureux. A. Grenier fade. (sortie en salle: 3 juin 2015)
Diffusée sur les ondes de HBO de 2004 à 2011, la série "Entourage" a maintenant droit à une adaptation au grand écran, signée par son créateur Doug Ellin. Lequel, en respectant la formule originale, a conçu son film à la manière d'un épisode allongé. Pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, les répliques mordantes fusent au fil d'un récit mené tambour battant, mais les sous-intrigues, censées mettre en valeur l'entourage imprévisible du doué Vince, sont d'un intérêt très inégal. Les apparitions-surprises de diverses célébrités font sourire, mais elles mettent en évidence le caractère superficiel et misogyne de cette vision idyllique de la quête du graal hollywoodien. La mise en scène dynamique est certes portée par des mouvements de caméra souples et amples, mais trop souvent pour capter des images bassement racoleuses. Enfin, face au savoureux Jeremy Piven dans le rôle du survolté Ari et de l'attendrissant Kevin Dillon dans celui du pathétique et maladroit Drama, Adrian Grenier campe un Vince plus fade que jamais.
Texte : Louis-Paul Rioux
Andrew Barker - Variety
Sometimes funny, often dumb, with equal doses of inside-baseball references and broad bro-ish boorishness, ENTOURAGE will be loved by fans and despised by detractors, possibly for the same reasons.
Élie Castiel - Séquences
C’est racoleur, superficiel, tant par le récit, sans substance, que par la présence furtive et superfatoires de vedettes hollywoodiennes.
Marc-André Lussier - La Presse
ENTOURAGE (le film) constitue un simple prolongement de la série, dont la huitième et dernière saison a été diffusée il y a quatre ans. Comme si on avait choisi de condenser une neuvième saison en moins de deux heures et d'en faire un long métrage. Ni plus ni moins.