É.-U. 2015. Drame d'espionnage de Guy Ritchie avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander. Au début des années 1960, deux agents secrets, l'un américain, l'autre soviétique, unissent leurs efforts pour déjouer un complot nucléaire qui menace l'avenir du monde. Adaptation élégante mais fade d'une série télévisée des années 1960. Scénario rachitique. Ensemble joliment ficelé mais vite oublié. Absence totale de chimie entre les deux vedettes. (sortie en salle: 14 août 2015)
Au début des années 1960, deux agents secrets, l'un américain, l'autre soviétique, unissent leurs efforts pour déjouer un complot nucléaire qui menace l'avenir du monde. Adaptation élégante mais fade d'une série télévisée des années 1960. Scénario rachitique. Ensemble joliment ficelé mais vite oublié. Absence totale de chimie entre les deux vedettes. (sortie en salle: 14 août 2015)
Cette adaptation élégante mais fade d'une populaire série télévisée des années 1960 séduit d'abord par la mise en images soignée et inventive de Guy Ritchie, moins tape-à-l'oeil qu'à ses débuts (LOCK, STOCK AND TWO SMOKING BARRELS), et plus raffinée que dans ses deux récents SHERLOCK HOLMES. La photographie, les costumes et la direction artistique sont d'une incontestable beauté. Ajoutez les somptueux décors italiens et une bande-son particulièrement éclectique, et vous avez un magnifique écrin auquel il ne manque que l'essentiel: un scénario digne de ce nom. De fait, le rachitisme du récit et l'absence totale de chimie entre les deux vedettes atténuent rapidement l'impact de ce divertissement ultra-léger, aussi joliment ficelé que vite oublié. Reste l'impression d'un film d'espionnage à mi-chemin entre le magazine de mode et la publicité touristique, dont le charme fragile ne fait pas le poids face à la complexité des récents James Bond ou à l'extravagance des scènes d'action anthologiques des derniers MISSION: IMPOSSIBLE.
Texte : Georges Privet
Guillemette Odicino - Télérama
S'il abuse un peu d'un montage chichiteux, le réalisateur réussit des poursuites élégantes et utilise avec esprit le split screen. (...) En jouant la carte du glamour et du charme, comme s'il se fichait que son blockbuster en soit un, Guy Ritchie n'est pas loin de la belle désinvolture d'un Steven Soderbergh.
Michael Phillips - Chicago Tribune
The opening action sequence, a shootout chase in East Berlin, is pretty slick and misleadingly effective. Composer Daniel Pemberton's evocations of early '60s "danger" music respect the period. (...) The real star of THE MAN FROM U.N.C.L.E. is Joanna Johnston. She designed the costumes.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Guy Ritchie (...) s’est suffisamment éloigné de la série originale pour y mettre sa signature. Violence [et] humour décalé sont donc omniprésents. (...) résolu à en mettre plein la vue, (...) le cinéaste ne ménage pas les effets de style (...) et présente ses (...) héros comme des gravures de mode au look impeccable.
Peter Debruge - Variety
(...) Guy Ritchie's latest feels more suave and restrained than his typically hyperkinetic fare, trading rough-and-tumble attitude for pretty-boy posturing. And though the pic is solidly made, its elegant vintage flavor simply doesn’t feel modern enough to cut through the tough summer competition.
François Lévesque - Le Devoir
À la fois amusée et suave, l’interprétation s’harmonise au ton de la production qui (...) ne manque pas de substance. Que Guy Ritchie parvienne, mine de rien, à subvertir tous les poncifs d’un genre aussi établi que le film d’espionnage sans que (...) Hollywood s’en aperçoive en dit long sur son doigté.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
(...) stoked by seductive settings and an equally attractive cast, this would-be (...) franchise starter gets everything about half-right; conceptually it's got a few things going for it, (...) but at the same time, the tone and creative register never feel confident. (...) It's not bad but not quite good enough either.
Jean Siag - La Presse
Certains reprocheront à Guy Ritchie le manque de substance du scénario, et ils auront sans doute un peu raison, mais la touche humoristique du film et ses scènes d'action fantastiques rachètent en partie ces manquements. (...) Malheureusement, le jeu des comédiens est assez plat.