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Danny Collins

É.-U. 2015. Comédie dramatique de Dan Fogelman avec Al Pacino, Bobby Cannavale, Annette Bening. Après avoir reçu de son gérant une lettre que John Lennon lui avait envoyée il y a quarante ans, un chanteur rock sur le déclin reprend sa vie en main. Récit doux-amer très librement inspiré d'un fait vécu. Personnages stéréotypés. Réalisation terne. A. Pacino cabotinant avec aisance. (sortie en salle: 10 avril 2015)

13 ans +
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Danny Collins (Danny Collins)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2015. Comédie dramatique de Dan Fogelman avec Al Pacino, Bobby Cannavale, Annette Bening.

Après avoir reçu de son gérant une lettre que John Lennon lui avait envoyée il y a quarante ans, un chanteur rock sur le déclin reprend sa vie en main. Récit doux-amer très librement inspiré d'un fait vécu. Personnages stéréotypés. Réalisation terne. A. Pacino cabotinant avec aisance. (sortie en salle: 10 avril 2015)

Le soir de son anniversaire, Danny Collins, rockeur sur le déclin, reçoit de son ami et gérant Frank Grubman une lettre que John Lennon lui avait adressée quarante ans auparavant. Bouleversé par le contenu de la missive, Danny laisse en plan sa tournée, au grand dam de Frank, afin de reprendre sa vie en main. Laissant sa somptueuse résidence californienne aux soins de sa fiancée et de l'amant de celle-ci, le musicien s'installe dans un hôtel du New Jersey dans l'espoir de se rapprocher de son fils, qu'il n'a jamais connu. Né d'une liaison d'un soir avec une groupie, Tom Donnelly vit modestement avec sa femme enceinte et leur petite fille, qui souffre d'un trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité. Las d'interpréter le même répertoire depuis 30 ans, Danny se met à l'écriture de nouvelles chansons, encouragé par la gérante de l'hôtel, à qui il fait une cour empressée. Bien que méfiant envers son père, Tom lui confie qu'il est peut-être atteint d'une rare forme de leucémie, la même qui a emporté sa mère. Plus que jamais, Danny est prêt à jouer son rôle de père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son passage derrière la caméra, le scénariste Dan Fogelman (CRAZY STUPID LOVE) ne fait pas de vagues. Très librement inspiré d'un fait vécu, son récit doux-amer sur fond de rédemption se développe dans un univers glamour pétri de clichés, au gré d'une réalisation terne. Bien qu'il se dégage de cette comédie dramatique un certain charme crépusculaire (accentué par l'utilisation des chansons de John Lennon), la rencontre entre la star vieillissante, qui carbure au scotch et à la poudre, et ces individus à la vie bien ordinaire, se limite trop souvent à des scènes où ces derniers apparaissent comme des enfants devant le père Noël. Dans ces moments, Fogelman crée davantage le malaise qu'il ne suscite le rire. Quant au fils, en succombant lui aussi au charme de son flaboyant paternel, il balaie sous le tapis le seul véritable conflit de ce récit tissé de bonnes intentions. Alors que des interprètes de talent défendent avec honnêteté des personnages stéréotypés, dont Annette Bening en divorcée rigide et Bobby Canavale en courageux gagne-petit, Al Pacino cabotine avec aisance dans le rôle d'un rockeur aussi attachant que pathétique.

Texte : Manon Dumais

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