É.-U. 2015. Thriller de James Wan avec Vin Diesel, Paul Walker, Jason Statham. En échange de la protection de la CIA contre les attaques d'un criminel vengeur, des as du volant entreprennent de libérer une informaticienne détenue par un terroriste en Azerbaïdjan. Récit rocambolesque aux personnages esquissés. Mise en scène tonitruante et spectaculaire. Style épileptique usant. Interprétation tout en puissance et en émotions primaires. (sortie en salle: 3 avril 2015)
En échange de la protection de la CIA contre les attaques d'un criminel vengeur, des as du volant entreprennent de libérer une informaticienne détenue par un terroriste en Azerbaïdjan. Récit rocambolesque aux personnages esquissés. Mise en scène tonitruante et spectaculaire. Style épileptique usant. Interprétation tout en puissance et en émotions primaires. (sortie en salle: 3 avril 2015)
Prenant la relève de Justin Lin, qui avait fait des derniers épisodes de cette populaire série des morceaux d'anthologie du cinéma d'action, James Wan (SAW, THE CONJURING) a décidé dans ce septième opus de tout miser sur le spectaculaire échevelé et rocambolesque. Du coup, l'ensemble, bien qu'énergique et ironique, est desservi par son esthétisme de cinéma d'exploitation (direction photo granuleuse, présence de Kurt Russell...), ses personnages à peine esquissés, son style tonitruant et épileptique à la Michael Bay - les cascades, toutes plus invraisemblables les unes que les autres, se multipliant jusqu'à la nausée. Dans les rôles principaux, Vin Diesel, Michelle Rodriguez et Paul Walker (décédé durant le tournage mais habilement remplacé par des effets numériques et des doublures) sont égaux à eux-mêmes: tout en puissance et en émotions primaires.
Texte : Helen Faradji
Guillaume Hamonic - Le Figaro
Tous les éléments qui ont fait le succès de la franchise sont présents. (...) Les fans seront donc comblés. Les autres, un peu moins. (...) Hormis quelques blagues sans grand relief, FAST AND FURIOUS 7 se prend trop [au] sérieux. C'est un EXPENDABLES sans la moindre auto-dérision.
Noémie Luciani - Le Monde
Marc Leplongeon - Le Point
Des armes de plus en plus lourdes, des bras de plus en plus gros, et des dialogues de moins en moins longs. FAST AND FURIOUS vire de plus en plus à la EXPENDABLES. (...) Si vous aimez le genre, ce [no] 7 tient la route, même s'il est (...) proche des épisodes 5 et 6, très bourrins.
Hubert Lizé - Le Parisien
1 La dernière course de Paul Walker. 2 Des cascades phénoménales. 3 Des bolides incroyables. 4 Un méchant nommé Statham.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Ce divertissement de haut vol assure le spectacle avec enthousiasme, sans jamais trahir l'esprit de la saga, qui donne la part belle aux bolides de course. Le film ne se prend jamais au sérieux, maniant un humour et un second degré jouissifs, auxquels se prêtent sans complexe les acteurs.