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Comme un avion

Fr. 2015. Comédie de Bruno Podalydès avec Bruno Podalydès, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain. Un infographiste de la banlieue parisienne prend congé de sa compagne et de son travail durant une semaine, dans le but de remonter la Seine en kayak jusqu'à la mer. Crise de la cinquantaine abordée avec légèreté et fantaisie. Récit plutôt mince. Trouvailles drolatiques et surréalistes. Réalisation souple, parfois inventive. Interprétation dégagée. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

Général
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Comme un avion (Comme un avion)

Général Général

Fr. 2015. Comédie de Bruno Podalydès avec Bruno Podalydès, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain.

Un infographiste de la banlieue parisienne prend congé de sa compagne et de son travail durant une semaine, dans le but de remonter la Seine en kayak jusqu'à la mer. Crise de la cinquantaine abordée avec légèreté et fantaisie. Récit plutôt mince. Trouvailles drolatiques et surréalistes. Réalisation souple, parfois inventive. Interprétation dégagée. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

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Pour son anniversaire, Michel se fait offrir par ses amis et collègues un stage d'initiation en pilotage, une idée de sa compagne Rachel, qui connaît sa fascination pour les pionniers de l'aéropostale. Déçu par ce cadeau, fruit d'un malentendu, l'infographiste en pleine crise de la cinquantaine cherche néanmoins un moyen de s'évader. À la vue de l'image d'un kayak, c'est le déclic. Faisant l'acquisition d'un de ces avions sans aile, le résident de Saint-Cloud, en banlieue de Paris, se lance comme défi de remonter en solitaire la Seine jusqu'à la mer. Une entreprise périlleuse et folle, à laquelle il n'est pas du tout préparé. De fait, après avoir parcouru quatre kilomètres, le navigateur du dimanche fait une halte dans une auberge tenue par une célibataire quinquagénaire avenante, qui emploie une jeune femme très jolie, mais habitée par une certaine tristesse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de VERSAILLES RIVE GAUCHE et ADIEU BERTHE - L'ENTERREMENT DE MÉMÉ aborde avec légèreté et fantaisie le thème de la crise existentielle, au fil d'un récit plutôt mince, mais nourri de trouvailles drolatiques ou surréalistes. De fait, les fantasmes masculins ont la part belle dans cette virée hédoniste et champêtre, dont la dynamique particulière ne peut manquer d'évoquer le Bunuel de L'ANGE EXTERMINATEUR. Pleine d'aisance et de souplesse, la réalisation se fait par moments inventive, surtout quand le rêve se confond avec la réalité. S'octroyant pour la première fois le rôle principal d'un de ses films, fonction habituellement dévolue à son frère Denis, Bruno Podalydès joue sa partition de manière dégagée, tout comme ses talentueux partenaires. Dans son propre rôle, Pierre Arditi participe à un gag itératif d'abord rigolo, mais au potentiel comique vite épuisé. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre du Festival Cinemania)

Texte : Louis-Paul Rioux

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