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Cinquante Nuances de Grey (Fifty Shades of Grey)

É.-U. 2015. Drame sentimental de Sam Taylor-Johnson avec Dakota Johnson, Jamie Dornan, Eloise Mumford. Une étudiante en littérature se laisse entraîner dans l'univers sadomasochiste du jeune milliardaire qu'elle était venue interviewer. Adaptation lisse et sans risque du best-seller érotique de E.L. James. Intrigue simpliste à la morale conservatrice. Réalisation léchée mais décorative. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 février 2015)

16 ans + (érotisme)
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Cinquante Nuances de Grey (Fifty Shades of Grey)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

É.-U. 2015. Drame sentimental de Sam Taylor-Johnson avec Dakota Johnson, Jamie Dornan, Eloise Mumford.

Une étudiante en littérature se laisse entraîner dans l'univers sadomasochiste du jeune milliardaire qu'elle était venue interviewer. Adaptation lisse et sans risque du best-seller érotique de E.L. James. Intrigue simpliste à la morale conservatrice. Réalisation léchée mais décorative. Interprétation inégale. (sortie en salle: 13 février 2015)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Kelly Marcel
D'après le roman de E.L. James
Photographie :
Musique :
Montage :
Étudiante en littérature, Anastasia Steele remplace au pied levé sa colocataire grippée pour aller interviewer à Seattle Christian Grey, un milliardaire de 27 ans qui fera un généreux don à leur université à l'occasion de la collation des grades. Dès cette première rencontre, l'attirance est mutuelle entre la jeune ingénue et l'homme d'affaires sûr de lui. Mais d'entrée de jeu, ce dernier dévoile son secret: il ne peut concevoir une relation avec une femme autrement que dans un rapport de dominant et dominée. Un peu déçue par sa froideur, l'inexpérimentée Anastasia se laisse néanmoins dépuceler par Christian, qui lui soumet ensuite un contrat légal visant à faire d'elle son esclave sexuelle. Mais en repoussant sans cesse le moment de la signature, la jeune femme, qui gagne en assurance, perce peu à peu la cuirasse de ce séducteur allergique à l'amour et à l'engagement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La réalisatrice de NOWHERE BOY signe une adaptation lisse et sans risque du best-seller érotique de E.L. James, mettant davantage l'accent sur les aspects comiques et sentimentaux que sur les scènes de sexe, pornographiques dans le livre, pudiques dans le film. On saura gré à Sam Taylor-Johnson et à sa scénariste Kelly Marcel (SAVING MR. BANKS) d'avoir élagué dans la lourde prose de James (cf. les longs monologues de la protagoniste et ses références à sa "déesse intérieure"). En revanche, on pourra leur reprocher d'avoir reconduit la vision conservatrice de la romancière, notamment sur le sadomasochisme, associé ici non pas au plaisir, mais à une pathologie qu'on peut guérir par l'amour. Parasitée par une succession de chansons soulignant l'action sans subtilité, la réalisation s'avère léchée mais décorative, conférant un rythme languissant au récit. D'autant plus que la chimie entre les deux vedettes n'opère pas. Reste que, face au peu charismatique Jamie Dornan, Dakota Johnson s'en tire un peu mieux, avec un jeu plus habité et expressif.

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

08 août 2018, 09:43:41

Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke

Navet anticipé finalement meilleur que prévu. Histoire d’amour inepte totalement invraisemblable. Scènes de « soft porn » parfois réussies. Bande sonore intéressante. Chimie inexistante entre les interprètes.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Sexe, humour et cravache

Le roman était réputé inadaptable à cause de ses nombreuses parties de jambes en l'air SM. Le film n'a pas aseptisé l'histoire pour autant. Il comporte plus de vingt minutes de scènes de sexe. Du jamais-vu pour un film hollywoodien de cette ampleur.

Cinquante Nuances de Grey Sam Taylor-Johnson

Le Sadomasochisme sans peine

(...) la mise en scène des ébats de Christian et Anastasia respecte les règles de l’hygiène et du savoir-vivre. Le stupre est ici dépourvu de souffrance, de sécrétions, de poils. (...) Dakota Johnson [donne] un peu de chair à cette romance aseptisée.
Cinquante Nuances de Grey Sam Taylor-Johnson

Des sommets kitsch et une idéologie balourde

Malgré son emballage soft-porn agréable, le film souffre (...) d’une idéologie balourde (...) qui se repaît de clichés sur la différence entre les sexes, (...) les rapports de classes, (...) et une toile de fond psy qui tend à faire du sado-masochisme une pathologie.

Cinquante Nuances de Grey Sam Taylor-Johnson

Conte de fouets

Comme dans le roman, et il faut saluer la fidélité dans la médiocrité, les scènes de sexe, avec quelques poils pubiens mais sans l’ombre d’une queue, sont longues à venir puis d’un ennui absolu dans leur répétition sur fond de musique sirupeuse.

Cinquante Nuances de Grey Sam Taylor-Johnson

Cinquante Nuances d’ennui

L’érotisme coquin du best-seller a été totalement gommé par l’adaptation cinématographique, afin d’éviter toute interdiction aux moins de 16 ans. Du coup, les scènes de sexe sado-maso, (...) jamais sensuelles, paraissent bien mièvres (...) au milieu d’une romance terriblement plate.

Cinquante Nuances de Grey Sam Taylor-Johnson

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